"Justice League : The Flashpoint Paradox" est une adaptation du crossover de la Distingué Concurrence (DC Comics), édité en France par Urban Comics. Je reconnais les films animés DC par leurs qualités d'adaptation, d'animation et leur respect pour le matériel d'origine. Dans cet animé, l'histoire ne se limite pas à l'histoire principale, elle est complété par les éléments importants qui ont eu lieu dans les Tie-in, et chacun apparaît. Les références sont nombreuses et la qualité de l'histoire est amélioré par l'essentiel des Tie-In condensé, cela supprime donc la pénibilité et la longueur, presque insupportable de certains, tout en profitant de leurs qualités.
Cette histoire, c'est celle de Barry Allen, qui a été victime d'une stratégie de son ennemi juré : le Professeur Zoom, qui l'a emmené, à son insu, dans un univers parallèle, dans lequel sa mère est en vie, et cet élément a changé énormément de choses, et cela, il l'apprendra au fur et à mesure. Ce monde alternatif est intéressant par les modifications apportées à l'univers et donc aux personnages, non pas seulement au costume, mais aussi à leur identité, à leur morphologie ou leur personnalité face au futur de leur monde, qui est également le notre sous un autre angle. Et la lutte pour devenir le symbole qui il a été et qu'il est, mais surtout ce qu'il vivra, qui aura un impact énorme sur lui, mais surtout sur Batman, et réussira à nous faire sortir une larme sans pour autant vouloir la chercher.
J'ai espéré voir la mini série lié à l'univers sur mon écran, centré sur le Batman, qui a été finalement résumé à une simple scène, mais une scène, glauque, magnifique, morbide, qui est cependant tout bonnement excellente et décrit la folie de cette femme, non je ne spoilerai pas.
La relation entre Aquaman et Wonder Woman, ne se limite pas a une simple guerre stupide, ce que j'aurais pu craindre, vu l'event de Flashpoint sur papier. La narration est de bien meilleure qualité.
La violence peut être considéré comme gratuite, mais finalement, qu'est ce qu'une guerre sans violence, si même la violence est présente sans guerre, et que la guerre est censé en être l'apogée, ça n'aurait aucun sens. Et pour une fois, les héros ne sont pas invincibles, ils tous mortels et victimes d'eux même. Ca n'empêche qu'ils n'oublient pas ce pourquoi ils se battent, ils ont chacun une raison différente qui les rassemblent et ont chacun un même objectif arrêter la guerre, mais pour cela, ils doivent y participer.Pour un final grandiose, où la guerre se trouve être une décision stupide, et où la mort en est le seul vainqueur. Certes, c'est peut-être du déjà vu, mais voir et comprendre ce message par l'intermédiaire d'un film au genre super-héroïque. Là où je ne m'attendais pas à voir ça, et le final est extraordinaire, d'où le titre.
Je ne peux que regretter cette scène en 3D, au limite du passable qui met en scène Flash en pleine course à travers la ville.
Les dessins de Andy Kubert sont retransmis par une sorte de style manga croisé avec un style très étrange, au torse très allongé. On le remarque lors de certaines scènes, mais si on est rentré dans l'action, on oubli ce qui peut-être un défaut aux yeux de certains.
Bref, un des meilleurs film animé DC, légèrement en dessous de "Batman : Under The Red Hood". Je tiens à rappeler que je l'ai vu en VO, depuis que j'ai vu la VF de "Batman Year One" je laisse tomber les doublages français, car, quand j'entends deux voix féminines pour plus de 6 personnages, je commence à trouver ça louche que 4 femmes aient la même voix dans la même ville, et les "méchants" qui ont plus l'air stupide que terrifiant. Pour revenir à Flashpoint, après ce petit coup de gueule, je ne peux que le conseiller auprès des fans de comics ou des amateurs du personnage de Flash.
