Directeur de la photo emblématique de la nouvelle vague, collaborateur des plus grands – Godard, Truffaut, Demy- Raoul Coutard fit également des expériences malheureuse de réalisateur sur la fin de sa carrière.Ainsi de cette « légion » ne subsiste rien de l’esthète épris de profondeur qui mis en image des sommets du cinéma français comme « Jules et Jim ou « Lola ».Le contraste est tel qu’on peine à croire qu’une mise en scène aussi pauvre techniquement et sans la moindre prétention cinématographique ait pu être mis en œuvre par cet immense artisan de la mise en forme de tant de chef d’œuvre.Une caméra anémique filme on ne peut plus platement des contingents de militaires se déplaçant sur un rythme de sémaphore et avec un motivation toute relative, portée par des interprètes dont la gaucherie finie par contester toute crédibilité à l’entreprise.On se met à douter qu‘il s’agisse même d’un film, un téléfilm paraissant pour ce produit bien trop soigné, on opterait plutôt pour reconstitution télé des années 70, adoubée par le services des archives de l’armée..