Un morceau de vie et de passion à déguster sans fin. Malick begins.
Au Texas, un jeune individu nommé Kit fait la connaissance d'une adolescente, Holly. Après un coup de foudre pas comme les autres, ils sont forcés de fuir la ville et vivre leur vie ailleurs...
Si "La Balade Sauvage" est un peu moins malickien sur la forme qu'aujourd'hui, il n'en reste pas moins une oeuvre splendide sur la liberté de vivre et choisir sa vie, n'importe où et n'importe quand. C'est une sorte d'ode à l'instant présent, un thème de la vie cher au cinéaste, où les péripéties s'enchaînent comme si de rien n'était. Le rythme, les dialogues, Malick accumule les passages singuliers. A la fin, on a l'impression d'avoir là un film incomplet, lâché en pleine nature. Pourtant, le charme ne cesse d'opérer, que ce soit dans les personnages ou les paysages. Nous sommes en 1972, le traitement n'est pas aussi parfait que peut l'être l'oeuvre somme "The Tree of Life", et l'aspect road-movie du film semble conventionnel, comparé au style des autres films de Malick. Ce qui n'empêche en aucun cas "La Balade Sauvage" d'être un magnifique film, qui prend de plus en plus de sens au fur et à mesure que Terrence Malick trace son chemin au cinéma. Ca va bientôt faire 40 ans. Et "La Balade Sauvage" permet de l'apercevoir dans une de ses très rares apparitions, à l'écran (la seule en fait, dans ce film), où à la ville.