Quelque part entre le thriller et le drame psychologique, L’Oiseau-tempête est perdu, sans phare pour le guider à bon port. Ce manque de personnalité et d’ambiance empêche de vraiment accrocher à l’histoire, qui en plus est assez prévisible. S’il fallait décrire en un mot le film, ce serait assez durement avec « terne ».
Il reste bien sûr Alicia Vikander, qui irradie dans son rôle de jeune femme torturée et marginale. Elle et sa partenaire Akiko Iwase sont excellentes dans une scène finale sur le poids des actes, la responsabilité et la culpabilité. Mais une belle scène ne suffit pas à sauver un film finalement très anecdotique.