Les aventures familiales ne doivent pas toujours être adaptées aux enfants. Je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point et que c'est un aspect du film The Water Man de David Oyelowo (écrit par Emma Needell) qui s'élèverait au-dessus de la médiocrité s'il s'était tenu à ses canons (d'eau) plutôt que de se dégonfler en explorant vraiment certains sujets sombres pour un film Rated-R.
Lonnie Chavis, un nouveau venu, joue le rôle du jeune Gunner, un dessinateur en herbe qui tente d'écrire l'histoire d'un détective qui enquête sur son propre meurtre. La mort semble constamment présente dans l'esprit du garçon (après que sa famille ait emménagé dans cette petite ville, il se rend à un enterrement au hasard en prenant des notes pour sa propre écriture). Une fois que nous apprenons la tragédie inévitable qui se profile au sein de la famille, c'est compréhensible. La mère de Gunner, Mary (une Rosario Dawson quelque peu sous-utilisée), est atteinte d'une leucémie qui ne fait qu'empirer. Lorsque Gunner apprend que sa mère ne va pas mieux, il remplace tous les livres qu'il a empruntés à la bibliothèque sur le meurtre par des ouvrages scientifiques, allant même jusqu'à utiliser ses nouvelles connaissances pour recommander des types de médicaments à l'infirmière. La mort nous atteint tous, certains plus tôt que d'autres, et elle est inévitable, ce qui est la principale leçon à tirer de The Water Man. Ce n'est pas le premier film fantastique pour enfants sur le traitement de la mort et ce ne sera probablement pas le dernier, mais c'est un récit typiquement ambitieux qui force l'admiration.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-the-water-man-lhomme-de-leau-premier-effort-valable-sans-etre-fantastique/