L’Effaceur entre dans l’archétype des films d'action à la mode dans les années 1990 avec un héros invulnérable qui déglingue tout sur son passage (normal : c'est Schwarzy), des méchants à l’intelligence de moules qui tirent comme des pieds, des scènes d'action totalement irréalistes, d'énormes coïncidences, etc. Le tout agrémenté d'une surenchère d'explosion et de combat. Bref, vous l'aurez compris, le long-métrage de Chuck Russell ne fait pas dans la délicatesse ! C'est dommage, j'avais trouvé le scénario assez intéressant, bien qu’il soit grossier. Il faut absolument prendre ce film au second degré si on veut passer un moment sympathique (mentions spéciales à la scène de l'avion et des crocodiles).