Parlons peu, action

Mon attente quand à ce quatrième opus de la saga classique des années 2010 qu'est John Wick était évidemment énorme. Quoi de plus jouissif que de voir cet ange de la mort dans un balais d'action impitoyable assouvir sans relâche un vengeance dont les raisons sont soit multiples soit tout simplement oublié dans l'océan d'interférences de la trilogie.

Keanu Reeves ré-enfile donc sont plus beau costard pour allez tabassé de l'antagoniste et ce malgré une chute du haut de l'hôtel continental à la fin du troisième film. Pourquoi pas, après tout, John à pris au cours de la saga autant de balles qu'il a tué d'ennemi (et ce n'est pas rien!). Cependant il faut remettre en contexte que déjà la fin du troisième film, sa résistance à la chute nous faisait dire que peut-être John Wick et Ironman était la même personne. Alors est-ce que Wick intègre le MCU dans ce quatrième opus ?

Finalement, la première moitié du film fait étalage de tout le savoir faire de Chad Stahelski pour faire évolué sont anti-héros dans un monde impitoyable au règne le vice et la mort et dont John est tout simplement le cœur, le centre. L'intrigue est posé extrêmement rapidement et efficacement pour laisser place au plus vite à de l'action pure, de la baston dans les règles de la saga, le fameux arc "destruction du continental d'Osaka", qui pourrait aisément prendre le titre de gunfight le plus jouissif des 4 films tellement la chorégraphie d'action est impréssionante et tout fonctionne.

Je ne vais pas rentrer des les détails qui gâcherait le plaisir à ceux n'ayant pas encore vu le film. Je dirai juste que le film ce cinde en deux grandes parties et la seconde à pour moi été difficile à digérer. Wick va poursuivre son but, comme à chaque fois et il prendra des coups, trop de coups à mon avis. Ce qui faisait à mes yeux la force vive de la saga c'était qu'elle n'était finalement pas cynique, que malgré l'invincibilité apparente du personnage principal. La saga se renvendique issu d'une tradition de cinéma de Hong-Kong et c'est dans ce film que cet héritage plus ou moins réel est le moins observable. La seconde moitié prend des allures de comédie d'action/ film de super héros tant chaque fait pue le cynisme et la facilité. Evidemment, je mets 10/10 au coté spectaculaire, aux chorégraphies de l'action dans Paris notamment, qui utilise très bien la capitale. Mais sinon j'avais l'impression de tout pouvoir prévoir, que la surprise ne me serai pas permise, que les chutes du 6ème étage aussi nombreuses soient-elles ne tuerai pas cet homme qui est quoiqu'il arrive destiné à finir sa croisade.

Cependant, Hollywood à besoin de ce genre de cinéma radical dans la proposition. Ce film ne fait pas de concession sur qui est en est le fond : l'action.