Ultime volet de la meilleure franchise contemporaine du cinéma d'action US (faute de concurrence sérieuse, à part Mission: Impossible y a rien), si convaincante qu'elle est devenue un genre à part entière. John Wick 4 est certes beaucoup trop long, 2h50, mais aussi plein comme un œuf, rempli de gens et de trucs cools (Donnie Yen, Hiroyuki Sanada, Clancy Brown, Scott Adkins dans un fat-suit, une poursuite en voiture en Dodge Challenger '70 autour de l'Arc de Triomphe, un gun-fight filmé en zénithal, dans un appartement parisien en travaux, Bill Skarsgård en méchant français arrogant qui fait énormément penser à notre résident de la république), son lot de "gun-fu" et d'habitués qui en font des caisses (Ian Mc Shane et Laurence Fishburne) nous embarquant dans un tour du monde ultra poseur et rempli de clichés (en Jordanie les hommes de main ont des turbans; au Japon, des sabres et des arcs et en France, des casquettes ou des bérets) avec au milieu ce bon Keanu toujours aussi mutique, impliqué et volontaire. Soit un véritable coffre à jouets qui cite Lawrence d'Arabie, de manière bien gratos dès les dix premières minutes et qui clot cette foire aux headshots de manière plutôt plaisante.