Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des plaines) par JimAriz
Arnaud Desplechin, qui est pourtant capable de nous captiver trois heures durant dans ses précédents films, nous ennuie avec ses 1h50 de Jimmy P. Cette "psychothérapie d'un Indien des Plaines" est lancée en roux libre. Que veut nous dire le réalisateur ? Las, la mise en scène se contente de filmer une flopée de champ contre-champ quand on aurait aimé qu'elle raconte quelque chose au-delà de la simple psychanalyse.
On a pourtant un Benicio Del Toro flamboyant, investi à fond dans son rôle, qui fait des merveilles. Mais curieusement, son duo avec Mathieu Amalric ne fait aucune étincelle? Jimmy P. a alors plus des aires de tentatives ratée plutôt qu'être un grand film sur l'amitié, les relations interraciales ou sur l'Amérique d'après-guerre.
Les qualités connues de Desplechin ne font pas éclats dans ce film, cependant le réalisateur s'est trouvé d'autres talents. Les scènes de rêves sont magnifiquement réalisées et rehausse un film un peu mou du genoux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cannes 2013