Voilà que me vient l'envie d'écrire quelques mots sur ce film pour la raison suivante : je le trouve sous-noté.

6,6 de moyenne générale, c'n'est pas si mal me direz-vous (et j'en profite pour vous rappeler qu'il ne sert à rien de me parler à travers votre écran : je ne vous entends pas). Mais si je mets 8, c'est que ça les vaut, assurément, et que l'on vienne me prouver scientifiquement le contraire.
Sinon oui, mes chevilles vont bien, j'ai des chaussettes élastiques.

Venons-en au film, duquel je lis "s'éloigne du giallo", "pas un vrai giallo"... M'enfin on peut faire un film italien dans les années soixante-dix sans que c'en soit forcément un sacrebleu ! "Je suis vivant!" est plus un thriller, donc oui, si vous voulez du tueur à couteau zigouillant de la biatch tous les quart d'heure, allez voir ailleurs si elles y sont Il se paie même le luxe d'un message politique que souhaite faire passer son réalisateur Aldo Lado à savoir "les élites c'est rien que des méchants accrochés à leurs pouvoirs, sacrifiant sans vergogne quiconque voudrait contester cet état de fait et prêt à se vautrer dans le crime et la débauche". Certes ce n'est pas très original.
Mais pas très faux non plus.

Passant vite sur les quelques faiblesses de l'oeuvre, à savoir quelques longueurs et un acteur principal pas mauvais mais manquant un peu de charisme (Jean Sorel), et zéro boobs, il nous reste quoi :

- Une histoire qui se dévoile petit à petit pour que l'on veuille tenir jusqu'au bout.
- Une mise en scène hyper soignée, des lumières à tomber lors de certaines scènes et une Prague sublimée.
- Une musique d'Ennio Morricone assez géniale
- L'idée de départ originale, la catalepsie du personnage principal.
- Des scènes très bien orchestrée, frisson garanti ( le frigidaire...)
- Un Mario Adorf plus italien que nature, sorte de Gennaro Gattuso sous infusion de testostérone.
- Un final glaçant (le frigidaire n'y étant pour rien)

Et pour tout ça, un pauv' 6,6 ?!

J'étais à deux doigts de bouder en croisant les bras mais me rendant compte que cela compliquerait fort l'élaboration de cet avis tout sauf humble, je me résignerais à :

Pfff.
Pravda
8
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le 28 juin 2014

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Pravda

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