Le premier film de Kurosawa d'après-guerre raconte les chemins empruntés par 3 amis d'université dans le Japon des années 1930 jusqu'à la fin de la guerre. Fidèle aux courants libéraux et démocratiques amenés par l'occupant américain, fidèle aussi aux valeurs politiques du jeune Kurosawa, "Je ne regrette rien de ma jeunesse" analyse la continuité des idéaux au cours de la vie, comme un prémisse à Nous nous sommes tant aimés (Ettore Scola). Terriblement moderne, c'est aussi probablement le seul film authentiquement féministe de Kurosawa. Le personnage principal est une femme, interprétée par une des plus grandes actrices japonaises de son époque (Setsuko Hara, que l'on retrouvera dans Voyage à Tokyo d'Ozu), qui illustre à elle seule la résilience de la société japonaise.

Samji
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le 8 janv. 2023

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