Mettre à plat les talents supposés de La-fille-Gainsbourg
(en tant que soprano, je cherche beaucoup ; en tant qu'actrice un peu, aussi...)...
Je ne vais pas m'embêter pour ce qui est de ce film.
Je reprends des arguments déjà utilisés.
Comparaison avec la version de 2011 :
-- narration tristement linéaire
-- heureuse importance donnée à l'enfance de Jane à Slowood... mais des fillettes-actrices qui sont décevantes
-- la fuite de Jane (19-20 ans) et sa rencontre avec un nouvel illuminé (bondieusard tout aussi punissant malgré son sourire) est inexistante
-- musique bien trop présente dans des moments cruciaux où seuls les fabuleux dialogues de l'auteure.rice.e.e devraient prévaloir
-- le secret du premier mariage est affreusement mal gardé ; le suspense en pâtit, de fait
-- Rochester (William Hurt) est trop ouvert, trop conciliant ; pas assez ombrageux, pas assez agressif, pas assez tourmenté...
-- ... s'ensuivent des joutes verbales et des situations censées être intellectuellement suaves, mais ici bien moins tendues.....
-- ............ conséquemment : passion au rabais