Je me souviens avoir vu ce film tout petit et avoir adoré. Une des seules scènes qui subsistait dans ma mémoire était celle de Jackie Chan fouettant les fesses d'un punk avec l'antenne radio d'une voiture. Allez savoir pourquoi je ne me souvenais que de ça... Il faudra que j'en parle à ma psy. Bref, j'ai été ravi de revoir cette scène ainsi que le reste du film que j'avais complètement oublié, même si ce dernier n'est pas dénué de défauts.
A commencer par son titre français qui semble totalement oublier que Jackie Chan est un acteur et pas un personnage de bande dessiné qui visite des pays comme Tintin ou Asterix. Pour les Français Jackie Chan, s'appelle Jackie Chan, même si tout le monde l'appelle Keung dans le film.
A part ça, dès qu'il y a autre chose que de la baston, on frise souvent le nanar. Les dialogues, le scénario, l'écritures des personnages et les tentatives d'humour ne sont clairement pas l'atout principal de ce film. C'est bien simple, si je regarde un film en anglais sans sous-titre et que je comprend tous les dialogues avec mon anglais de merde, c'est que c'est vraiment mal écrit.
Heuresement entre deux scènes de dialogues à peine meilleure qu'un film porno, il y a de la baston. Et là c'est toujours le même constat avec tous les Jackie Chan que j'ai vu jusqu'à présent. C'est hyper-impressionant, plein d'inventivité, ultra-lisible, bien filmé, bien découpé. Bref, un régal pour les yeux.
Et puis il y a ce charme désuet, surement intrasequement lié à la nostalgie. Ce charme de voir des films ades années 90 avec des gentils se battre contre de méchants punks, tout droit sortit de Mad Max. Ce charme de la nuit New-Yorkaise, remplie de fumée bleue et de bidon enflammée. Tout ces élements qui portent avec eux une odeur de VHS. Du coup, difficile pour moi de détester ce film.