Phillip, un écolier de treize ans, a disparu sans laisser de traces pendant une semaine. Quand il réapparaît, sa mère est confrontée à des questions qui conduisent à un changement de vision de sa vie. Ce résumé du film est inexact car d'histoire il n'y en a point. Ou alors des bribes. D'ailleurs, Angela Schanelec juge impossible de retranscrire le réel au cinéma. Est-ce une raison pour nous infliger ce pensum nauséeux et assommant dont la prétention artistique est aussi incommensurable que vaine ? La meilleure scène est celle où une mère de famille achète un vélo. Ou bien l'ouverture où un chien poursuit un lièvre avant de le déguster, sous l'oeil placide d'un âne. Cela n'a rien à voir avec le reste du film sauf que l'on s'y sent comme un ongulé devant un "spectacle" incompréhensible et d'un ennui crasse.

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le 4 mai 2020

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Cinéphile doux

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