Ca n'a rien de surprenant que de dire que certains passages de cette suite du mythique Ghost in the Shell s'avèrent d'une grande beauté et d'une grande poésie, et que le même Mamoru Oshii nous inonde d'un déluge d'images de synthèse toutes plus spectaculaires les unes que les autres, dans lesquelles se meuvent des personnages plus classiques, tels des zombies de plastique...
J'ai d'ailleurs été particulièrement scotché par la sorte d'interlude carnavalesque au milieu du film. Et comme le thème musical reprend celui du premier opus - et pourquoi s'en priver - il y a de quoi choper la chair de poule.
Il y a pas mal d'intelligence aussi, autant dans les dialogues que dans le scénario... Mais peut-être un peu trop, justement... Parce qu'à trop vouloir nous alimenter en citations philosophiques et autres verbiages spirituels sur l'homme et la machine, on finit par souvent décrocher.
D'ailleurs, l'intrigue deviendra particulièrement absconse dans la seconde partie du film... Et c'est bien dommage, parce qu'il y a pas mal de grands moments dans cette suite plus incertaine et bavarde.
Il faudra probablement revoir et encore revoir cet ambitieux film d'animation pour mieux l'apprécier... Ou pas.