Alors c'est l'histoire de vilains extraterrestres qui viennent sur terre niquer les humains afin de piquer leur planète. Des héros telles que Will Smitrh (qui se suffit à lui-même) et Jeff Goldblum (un installateur du câble) vont sauver le monde.

Dès le départ, on ignore si le haut degré débilisant est voulu ou totalement fortuit. Donc, j'ai préféré m'adapter à la seconde solution, celle-ci étant beaucoup commode. La première néanmoins expliquerait le désir animé des extraterrestres d'anéantir notre triste espèce.

Parmi les scènes "agréables", j'ai retenu l'installation des vaisseaux ; gigantesques péninsules flottantes au-dessus de Washington et autres grandes villes ; suivi d'une désintégration des pacifistes idiots. C'est un plaisir pour les yeux, encore faut-il ne pas jouer le fin gourmet.

Puis il y a les scènes "nanards" qui sont nombreuses et offrent tout l'intérêt du film. Celles-ci étant nombreuses, je m'arrêterai à deux exemples, mettant en scènes l'incroyable efficacité de la hiérarchie technocrate Américaine.

En premier lieu, le fonctionnement amusant de la zone 51 ; avec un président qui n'avait aucune idée de l'existence d'un tel lieu (encore plus drôle, il nie l'existence de la base elle-même. Que l'on nie les martiens pourquoi pas... Mais lorsque google map parvient à vous trouver la zone 51 quand vous la cherchez, il y a un problème non ? La censure aurait-elle mal fait son job ou sommes nous simplement en présence d'un président demeuré ?

Mais là n'est pas l'important. Dès que l'on voit le chef responsable de la fine équipe du 51, on comprend qu'on rentre dans un grand moment de nanard. Pas besoin d'attendre bien longtemps lorsque le mec arrache - sans faire exprès- des pièces de vaisseau en cherchant à les présenter. Pire encore, lorsque les codes Ô COMBIEN INCOMPREHENSIBLES par l'ensemble des chercheurs ; mais traduit en 2 coups fouets par... le type du câble... Il y a de quoi s'inquiéter.

En second lieu, je repense à l'entrain avec lequel le président part en avion avec ses hommes. Sans doute le geste le plus idiot de ce film, soutenu par l'ensemble des rôles. On voit ainsi le président prendre l'avion, se risquant ainsi à une mort certaine ; risquant aussi de perturber la mission vu l'importance de sa fonction, mais c'est pas grave ; l'homme comme le monde est peuplé d'idéaux. Et si il meurt c'est pas grave, on nomme pas un vice-président pour planter des choux... OH MAIS suis-je distrait ; le vice-pré ainsi que la plupart de la meute politique ont été grillés par les ovnis ! Décidément ; qu'est ce que film est con !

A la différence du nanard standard, Independence day bénéficie des moyens pour éviter d'être trop long entre deux scènes nanardesques. Et puisque celles-ci foisonnent à petites doses sur l'ensemble du film (et se condensent sur certaines scènes pour nous éblouir de débilité) on n'a pas trop le temps de s'ennuyer.

Un film à prendre au second degré.
LeCactus
5
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le 3 juin 2013

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LeCactus

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