Té.lé.pho.né !

Du début à la fin, les gros clins d'oeil auto-satisfaits de la réalisation au publique ne font en rien oublier qu'il s'agit d'un flan, c'est ennuyeux et mal interprété. De longs plans fixes nous montrent des paysages où un petit point est en action. C'est que ça se veut un peu expérimental, histoire de gratter des minutes.

L'E.T est une flaque goudronneuse qui copie le vivant ...d'après photo, ce qui est complètement con! La photo en question est celle d'une "star du porno" en couverture d'un magasine, celle-ci est une ado qui n'a pas l'air d'avoir passé la barre des 20 ans (à quelle âge a-t-elle donc commencé sa carrière?) même si elle est installée seule dans un luxurieux appartement tant elle se fait des couilles en or grâce au mot "star". Julia, qui place 3 "fuck" dans chaque phrase, n'aime pas son job (si facile mais ennuyeux selon ses dires) de "star" et préférerait devenir pianiste (star du piano), étudier au conservatoire. Mais elle rate sa reconversion, bigre, qu'est-ce qu'on s'en fout, surtout que ça n'a aucune incidence avec rien du tout du côté de 'l'intrigue"!
Elle a une aventure lesbienne toujours sans aucune incidence (si ce n'est du sponsor lgbt dans la prod).

De son côté, l'E.T candide qui a pris ses traits apprend à parler iranien pour communiquer avec ses logeurs. Elle doit retrouver son compagnon de route, ce dont on entend plus parler. Tout cela est passionnant! Les deux Julia finissent en face-à-face et la flaque goudronneuse refait surface et en fout partout. Zi end.

On peut facilement en déduire que la prod en pince pour la comédienne, lui offrant un double rôle pour nous la montrer d'un côté "pute désillusionnée" et de l'autre "naïve enjouée", deux facettes surjouées et nullement crédibles. Bref, la prod sent à plein nez la weinsteinnette de série z...