Il était une fois en Amérique par Aurélien Boucher

Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d’éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de prohibition, dans les années vingt. Jusqu’au jour où la trahison les sépare à nouveau.

IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE est l'un des plus grands films dans le genre du film de gangsters, et qui surtout est le dernier du grand réalisateur Sergio Leone, qui ici conclu sa "trilogie" IL ETAIT UNE FOIS EN...

L'histoire de ce film est excellente, une fresque de 4 heures (mais qui sont prenantes et qui passent assez vite) où on suit en trois période différentes de manière non linaire l'histoire de deux truands juifs à New York, avec les années 20 dans leur adolescence où ils commencent dans le milieu des petits voyous et travaillant pour de gros noms pour faire pression aux autres, pour ensuite devenir de vrais gangsters dans le monde de la prohibition en 1933 et dans la protection des syndicalistes, pour ensuite terminer dans les années 60 dans leur vieillesses, avec des séparations entre les périodes, avec la prison pour Noobles dans les années 20, ainsi que la trahison en 1933.

On a une histoire riche sur plusieures années avec des histoires de gangsters, de romance et de trahison.

Le film regorge de moments forts, comme la fin de la partie de l'adolescence où le plus jeune de la bande se fait tuer, ainsi que les moments des débuts de tensions entre Nooble et Max avec ce dernier qui voit trop grand en voulant braquer la réserve fédérale, et Nooble qui déconce ses camarades par la police, et où ca finit par mal se passer avec la mort de ses derniers. Et on a aussi tout le final où Nooble retrouve Max qui a changé d'identité et qui a tout volé à Nooble, et qui pousse ce dernier à se venger. Une scène avec forte avec Nooble qui refuse.

Et on a également la romance entre Nooble et Deborah qui offre de très belles scènes.

Et on a le droit à des scènes violentes digne des films de gangsters (sans oublier aussi des scènes de viols).

L'émotion est assez forte, que ce soit dans la scène de transition où Nooble vieux se remémore son passé, ainsi que la scène de l'épilogue.

La réalisation de Sergio Leone est superbe dans la composition des plans donnant également un coté fresque à l'oeuvre.

Le casting est excellent avec en tête Robert De Niro et James Wood.

Et la musique d'Ennio Morricorne est vraiment superbe et émouvante.

Un super film de Sergio Leone qui met fin de manière grandiose à sa carrière.