En 2014, la créature de Frankenstein, qui s’habille chez Yohji Yamamoto (http://tinyurl.com/mrglbml), pratique le wu xia américain (http://tinyurl.com/kw9yurl) pour taper sur des méchants de Buffy contre les vampires (http://tinyurl.com/mghzteo). Pour ce faire, il se lie avec des gaullistes (http://tinyurl.com/lt9rtoy). Leur chef ? « La reine des Gargouilles » (sic). Le méchant plus méchant que les autres méchants est un prince des démons (sic) ressemblant étrangement à Bill Nighy, dont les mauvaises langues prétendent qu’à force de cachetonner il aurait vendu son âme au diable.

Je sais, à ce stade vous vous dites déjà que ce Frankenstein est un peu décousu (trolilol).

Voici une problématique :

Si on part du postulat du film prétendant que les démons ne peuvent posséder des êtres ayant une âme, ni même des morts car privés d’âme par définition, balayant ainsi toutes les légendes et faits rapportés de cas de possession de toute l’histoire de l’humanité, n’est-ce pas un peu compliqué de justifier qu’il faille tuer des gens et/ou stocker des cadavres jusqu’à ce que quelqu’un puisse trouver un moyen de les ramener à la vie pour qu’ils n’aient pas d’âme mais soient vivants pour pouvoir faire en sorte qu’ils puissent être possédés ?

Et…et…et… deuxième problématique donc : comment ont fait tous les démons présents à l’écran pour obtenir leur enveloppe charnelle (accessoirement d’apparence humaine) ?

Vous avez deux heures.

Frankenstein, lui, flotte au-dessus de cette médiocrité, lui qui a été assemblé à partir de huit cadavres différents mais qui devaient apparemment tous se ressembler.

Au moins il n’y en a pas deux comme lui.

Le prince des démons (sic) le veut vivant sauf qu’il est mort pour pouvoir le faire posséder tant qu’il est vivant et donc qu’il a pas d’âme parce qu’il est mort.

(Sujet de rattrapage)

Pour l’aider en voulant le tuer afin que le méchant ne l’aie pas vivant parce que comme il est mort il a pas d’âme : Jai Courtney, l’homme aux bras atrophiés, aussi épais que son tronc, à tel point qu’en plan serré on ne saurait distinguer sur qu’elle partie repose l’équilibre de son corps. Son expressivité faciale donne à penser que tout le laisse de marbre, même son rôle de gargouille.

Je sais, à ce stade vous vous dites que ça sent le rafistolé ce Frankenstein (lolilol).

Mais une heure trente c’est trop court pour ne pas profiter du spectacle et ne pas prendre du plaisir. Et ne vous faites pas avoir comme moi ; à cause d’un travelling en contre-plongée hyper cinématographique et léché j’ai cru à un moment que c’était un film.

Profitez des graphismes.

Les boss sont faciles.

Détendez vous, mais essayez de ne pas perdre le fil.

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le 31 janv. 2014

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