A l’aube d’une troisième guerre mondiale ?

On l'a bien vu depuis de nombreuses années ! Les producteurs l'ont très bien vu aussi ! les films sous-marins comme À la poursuite d'Octobre rouge ou le récent Le Chant du loup ont toujours émerveillement séduit le public. Il n'y a donc aucune raison pour Hollywood de mettre fin à la réalisation de productions à succès comme celle-ci, surtout quand elle aborde un contexte géopolitique qui peut très bien se dérouler de nos jours (Du moins, on ne l'espère pas). En effet, on peut toujours remarquer de nos jours de la méfiance entre les États-Unis et la Russie sur plusieurs domaines, que ce soit dans les relations internationales ou dans la technologie d'armement.

Un roman traite justement un évènement qui peut très bien se produire plus tard et la production est en justement l'adaptation cinématographique. Par rapport à la majorité des réalisations de même genre, celle-ci se différencie beaucoup par son aspect visuel et son mécanisme très appliqués dans les bons et pures films d'action américains sortant de nos jours. On est face à un pur concentré de scènes d'action sensationnelles et bien carabinées, malheureusement bourré d'énormités ou de scènes qui ne passent pas. Il faut le dire très clairement ! Ce long-métrage n'avait qu'un seul but, nous divertir et c'est plutôt mission accomplie.

C'est justement ce que je cherchais dans cette réalisation, c'est le parfait exemple d'un vrai spectacle sensationnel que j'aime beaucoup visionner dans une salle de cinéma. D'autant que la production n'a pas été menée n'importe comment, elle a été traitée avec un minimum de sérieux suite à la solide collaboration de l'US Navy pendant le tournage. Avec des vrais professionnels à leur côté, l'équipe technique a été capable de construire des décors intérieurs pratiquement identiques à ceux des vrais sous-marins américains et a même crée des gros systèmes hydrauliques pour simuler des vrais mouvements de l'intérieur du submersible immergé dans l'eau.

D'un côté, on peut considérer ce long-métrage comme un simple documentaire décrivant un aspect des choses de nos jours. De plus, ce qui renforce le côté réel du film est l'interprétation excellent de l'acteur Gerard Butler. Ce dernier s'est entretenu avec plusieurs anciens commandants de sous-marin pour vraiment connaitre le plus possible le type de rôle qu'il doit jouer et agir comme si c'était réel, comme si cela allait se passait réellement. Son interprétation est un sans-faute et en plus, il a vraiment la gueule de l'emploi.

C'est pareil pour tout le reste du casting, que ce soit Gary Oldman dans le rôle suprême du chef d'état-major des États-Unis, de Linda Cardellini dans la peau d'une analyste de la NSA ou du regretté Michael Nyqvist en tant que commandant russe froid. Pour un débutant comme Donovan Marsh qui se lance dans une carrière de metteur en scène de films d'action, c'est vraiment pas mal du tout. Le rythme est accrocheur, la mise en scène est redoutable, les scènes d'action sont très bien filmées et la production est bourrée d'images de scènes mouvementés spectaculaires, le tout soutenu par une bande son absolument entraînante et magnifiquement bien composée.

Par rapport à ce que j'ai vu, on peut croire que le réalisateur Donovan Marsh est déjà un professionnel accompli dans son domaine artistique. Il serait peut-être intéressant de le suivre, s'il nous propose des nouvelles productions aussi démentielles que celle-ci. 8/10

Commandant Glass ! Ici Charles Donnegan, chef d'état-major des États-Unis d'Amérique. Vous avez un malade mental devant vous, je vous ordonne de faire feu !