Dans la droite lignée de «La malédiction» de Richard Donner, « Holocauste 2000 » est une plongée plutôt réussie dans l'occulte, le satanisme, la religion à travers le combat du bien contre le mal. Robert Caine (Kirk Douglas), homme d'affaire riche à milliards s'aperçoit que son projet de super-réacteur nucléaire en Palestine va servir le dessein de l'Antéchrist, en la personne de son propre fils, personnage inquiétant, androgyne, lisse de toute émotion, voulant faire interner son père pour prendre sa place. Alberto Di Martino, en robuste artisan du cinéma populaire italien, balade le spectateur de fouilles archéologiques en messages mystérieux tout en ponctuant son film de morts violentes (mention spéciale à la scène de l'hélicoptère), sans jamais tomber dans le gore inutile ou le sensationnel, sans oublier non plus le côté écologique. À travers un scénario solide, réactualisant l'apocalypse selon Saint-Jean, nous suivons le calvaire d'un homme puissant qui possède tout, mais qui n'a pas été choisi au hasard. En effet, de sa main viendra la fin du monde. Comment déjouer un plan machiavélique, façonné par le mal lui-même ? Comment lire les signes annonciateurs de la fin du monde ? Tout un programme !!