En allant voir ce film je m'attendais à ne pas être berné par la fameuse publicité "Oscar du meilleur scénario". En effet, après en avoir grandement entendu parlé d'Outre-Atlantique et avoir été intrigué par les deux trois lignes du synopsis (je ne regarde jamais les bandes annonces), j'ai découvert hier en salle un très beau film.
Tout d'abord, commençons par cette récompense concernant le scénario du long métrage: c'est mérité mais surtout grâce au concept original qui m'a vraiment passionné pendant deux bonnes heures malgré un développement de l'histoire somme toute assez basique. Car oui, l'histoire parvient à rester dans les codes du genre bien que ce concept d'amour s'éloigne considérablement de ce qu'on a l'habitude de voir.
La réalisation est ordinaire, je n'aurais rien à en dire. Néanmoins, je suis rester intrigué par tout ce que j'avais vu: l'amour entre machine et organisme vivant, les limites d'une relation avec une IA, l'imbrication et délimitation entre virtuel et réel. Mais surtout la véracité de ce virtuel. En effet, malgré que Samantha ne soit qu'un système virtuel, elle produit des effets réels sur Théodore.
Alors ce film m'a passionné, certainement pas comme tout le monde, mais il m'a beaucoup fait réfléchir.
On peut lui reprocher une approche au niveau de la réalisation un peu trop classique mais le bijou de Spike Jonze s'en sort avec mention.