Sortie en 2004, et adapté de la saga de J.K Rowling, Harry Potter et le prisonnier d'Azcaban est le troisième film du sorcier à lunette. Le film, comme annoncé par son réalisateur Alfonso Cuaron traite, de l'entrée dans l'adolescence du protagoniste. Les thèmes abordés sont quant à eu le voyage vers l'age adulte, la quête de liberté et la découverte des complexe et de la dépression.


La saga qui était de par ces deux premiers opus, manichéenne au possible( Harry= Garry stue) rythmé par des Deus ex-machina en puissance, se voit pour la première fois transformée. Harry rentrant dans un monde nouveau, Cuaron décide de modifier l’esthétique du film afin de lui apporter un aspect défraîchit, moins féerique. De plus, la caméra se libère à l'image de son personnage.
En outre Harry rentrant dans cette période qu'est l'adolescence, ose briser les codes établit, notamment lorsqu’il répond avec véhémence aux Dursley et qu'il laisse échapper sa colère montrant alors un défaut( l'impulsivité) chose encore jamais faite. Cette envie de liberté est visible par le vole. En effet tout au long de la saga, voler est synonyme de liberté. C'est le cas lorsque Harry, s'envole à dos d’hippogriffe, mais aussi le cas lorsqu'il s'envole sur son éclaire de feu en fin de film.


L'idée de Cuaron est « de détruire », l'image infantile des film. Le quidditch se présentait dans les deux premiers films, comme un sport radieux où Harry ne pouvait que triompher de tous ces adversaires. Cette fois-ci la tache devient plus hardi. Le balais de Harry offert par l'école se voit détruire, symbolique directe de la mort de l'enfance. Néanmoins Harry, suite à sa remise en cause en fin de film, se verra octroyer un nouveau balais, plus rapide et plus puissance. Il est claire par cette analogie que Cuaron tente de nous transmettre un message simple : « Grandir, c'est se déconstruire, pour se reconstruire encore plus fort. »
On distingue le fait que le comportement de nombreux personnages comme Rogue ; Lupin ; le professeur Trelawney ou encore Sirius Black peuvent prendre deux connotations. Lupin est un brillant professeur tout en étant un loup-garou. Le professeur Sibylle Trelawney passe son temps à fabuler, mais demeure en réalité une véritable extralucide. Siruis Black accusé accusé du meurtre de Peter petigrow est en réalité un individu œuvrant contre Voldemort. Et enfin Rogue qui cherche en tout point semble vouloir nuire à Harry mais qui en réalité ne veut que le bien de l'école(d'où le clair-obscur s’opérant autour du personnage).
Le scénario, classique (trois actes divisé en 12 étapes respectant ainsi le monomythe) reste cependant intéressant dans son troièsme acte. Les éléments se déroule deux fois et offre deux points de vue : le premier étant un échec total, le second étant courronné de succès. Le réalisateur nous fait une nouvelle fois part de la nuance qui peuvent auréolé les choses. Tous n'est pas noir, tous n'est pas blanc non plus.


La découverte de sois est également traité. Harry s'observe beaucoup(au travers du miroir de l'épouvantar/ dans la vitre du poudlard express/ dan l'eau en chevauchant l'hippogriffe on peu même dire qu'il découvre sa liberté. Aussi, Harry est très souvent mit à l'écart dans les plan où il apparaît, retranscrivant la solitude de l'entrée dans l'adolescence, qui part moment crée des complexe. 

Ces complexe sont personnifié par les détraqueur, allégorie de la dépression selon l'auteur des livre. Ils sont les véritables antagoniste du films. Harry est emproie au detraqueur qui encercle l'école, l'école est donc son seul refuge face à la dépression. (on sait dès HP2 que l'école est son véritable foyer). La formule « Expecto Patronum », littéralement: « j'attends un protecteur/gardien » nous ramène à la thématique de l'abandon de l'enfance et à la recherche de repère. Pour en revenir au détraqueur, ils représentent toutes les peurs d'Harry et ne seront vaincu que deux chose, la confiance en sois, mais surtout soit même(d'où le retour en arrière qui n'est pas une facilité scénaristique comme beaucoup peuvent le dire).

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le 13 août 2018

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