Cinq ans après le sacre d’AMOUR, Michael Haneke signe un film au titre à nouveau ironique : HAPPY END. Proposant l’« instantané d’une famille bourgeoise européenne » vivant à Calais, il retrouve les « petites perversions de la bourgeoisie » dont il esquisse le portrait sans réellement convaincre, attestant néanmoins d’une esthétique singulière – intégrant notamment les nouvelles technologie dont Snapchat. Fidèle à lui-même, il photographie ceux qui se permettent de regarder le monde de haut et questionne leur humanité. Intéressant mais guère exhalant : HAPPY END est un Haneke en mode mineur.


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Nicolas_Gilson
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le 30 mai 2017

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Nicolas Gilson

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