8
Humain trop humain
Sélectionné dans le Concorso Cineasti del presente, programme réservé aux premiers et deuxièmes films de réalisateurs émergents, Gorge Cœur Ventre est une découverte atypique qui justifie à elle...
le 18 août 2016
3 j'aime
Humain trop humain
Sélectionné dans le Concorso Cineasti del presente, programme réservé aux premiers et deuxièmes films de réalisateurs émergents, Gorge Cœur Ventre est une découverte atypique qui justifie à elle seule l’existence de ce genre de section « tremplin ». Par sa manière de nous faire reconsidérer notre rapport à la fiction et à la réalité, le premier long-métrage de Maud Alpi (lire notre entretien ici) parvient à bousculer notre relation à l’autre animal. Loin des discours politiques martelés avec fracas et provocation, la réalisatrice française a opté pour la force de l’évocation poétique, persuadée que la parole des bêtes, avec sa part d’étrangeté et de mystère, était le meilleur moyen de réveiller en nous des émotions primitives et retenues. Une approche d’autant plus efficace que le film s’avère être l’un des plus soignés esthétiquement de cette 69e édition du Festival del film Locarno, d’où il est reparti avec la mention spéciale du jury Swatch First Feature Award.
La critique entière est à lire sur Film Exposure.
8
Écrit par
Créée
le 18 août 2016
Critique lue 511 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Gorge coeur ventre
5
Épaule, Poitrine, Gigot
Critique disponible sur Rétro-HD Gorge Cœur Ventre, un film qui dissimule ses intentions pour mieux piéger le spectateur. Une bande-annonce étrange qui ne laisse transparaître qu’une brebis perdue et...
Par
le 23 nov. 2018
2 j'aime
2
5
Filmer le chaos
Bien qu'il en ait l'air, Gorge cœur ventre n'est pas qu'un film plutôt vide d'une cinéaste trop jeune n'ayant pas grand chose à dire ou à raconter, si ce n'est dénoncer le mauvais traitement affligé...
Par
le 3 janv. 2019
1 j'aime
Du même critique
8
La couleur de la honte
De prime abord, la filmographie de David Lowery peut paraître au mieux surprenante, au pire incohérente. Après des Amants du Texas trop inféodés au premier cinéma de Terrence Malick pour pleinement...
le 31 juil. 2021
86 j'aime
2
6
Le refus de la transcendance
L’extrême sophistication formelle du premier film d’Ari Aster, Hereditary, annonçait l’arrivée d’un cinéaste éloquent mais aussi manquant d’un peu de recul. Sa maîtrise époustouflante du langage...
le 4 juil. 2019
74 j'aime
11
5
Le grand foutoir idéologique
C’est la « comédie indépendante » de l’année, le petit frisson subversif de la croisette, montée des marches langue tirée et majeurs en l’air à l’appui. Le second film de Matt Ross s’inscrit dans la...
le 12 oct. 2016
43 j'aime
39
