Roy Andersson a mis très longtemps à se remettre de l'échec cuisant de Giliap. Ce film de 2h10 est d'une extrême lenteur, marqué par l'inexpressivité de ses personnages, tous englués dans le quotidien morne d'un restaurant provincial. Cela ressemble vaguement à du Kaurismäki sous valium, l'humour et le sens de l'absurde en moins. Si l'on aime se laisser engloutir par le vide, l'expérience n'est pas totalement déplaisante.

Cinephile-doux
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le 7 août 2019

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Cinéphile doux

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