En même temps, bon, tu me balances un film dans l'espace, il y a 9 chances sur 10 pour qu'il me ravisse. C'est presque trop facile.
Les impressions réalistes de perceptions en cockpit, du moment de retenue avant d'oser marcher sur Celle qu'on regarde au télescope depuis toujours, sont précieuses. Les vues. Les détails. Le souffle. L'attente.
Pour le reste : je regrette une dramatisation excessive et spectaculaire autour de la perte d'une enfant, dont je veux bien comprendre, naturellement, la douleur ; cependant, narrativement, le personnage Armstrong semble presque n'exister que par ce trauma. Je lis dans sa biographie qu'il avait un sens de l'humour décalé ; je le vois souriant sur toutes les photos. Je me demande alors si l'écriture d'un personnage capable d'esprit malgré la souffrance n'aurait pas eu plus de saveur.