Firestarter
5.5
Firestarter

Film de Mark L. Lester (1984)

Un thriller fantastique tellement cheap qu’il donne l’impression d’être un mauvais téléfilm.

Après que ses parents aient servis de cobaye pour des expérimentations scientifiques (leurs conférents des pouvoirs psychiques), leur fille Charlie nait elle-aussi avec un incroyable don psychique, à savoir la pyrokinésie, lui permettant d’incendier n’importe quoi et n’importe qui par le biais de la pensée. L’organisation gouvernementale responsable de son état est bien décidée à lui mettre la main dessus pour profiter de ses facultés mentales…

Firestarter (1984) est l’adaptation du roman éponyme de Stephen King (publié en 1980). A la réalisation, on retrouve Mark L. Lester (Class 1984 - 1982) qui tente tant bien que mal de donner vie à ce thriller fantastique tellement cheap qu’il donne l’impression d’être un mauvais téléfilm du dimanche après-midi. La photo abjecte de Giuseppe Ruzzolini vient nous rappeler à quel point les scènes de nuit sont totalement flinguées (toutes les scènes en extérieur sont cramées, car suréclairées). Dès le début du film, avec la scène d’ouverture avec la traque dans la ville, les rues sont tellement baignées de lumière que l’on croirait que c’est en plein jour, idem lors de la séquence de l’orage, malgré la coupure électrique et donc l’absence de lumière, on y voit comme en plein jour (comment ont-ils pu laisser passer ça, étaient-ils aveugles ?).

L’intérêt du film s’amenuise au fil des minutes, tellement on finit par se contrefoutre de cette chasse à l’homme entre une agence gouvernementale flanquée d’amateurs et ce père de famille atteint d’une rhinopharyngite sanguinolente. S’il y a bien une chose à sauver de ce film, c’est la présence de la toute mignonne Drew Barrymore (âgée de 8ans lors du tournage) qui parvient à donner le change face à un David Keith très moyen et un Martin Sheen sous exploité, sans oublier la sympathique B.O. composée par le groupe Tangerine Dream.

L’intrigue relativement linéaire et la mise en scène plate ne font que renforcer notre léthargie face à un film qui accuse le poids des années et dure bien trop longtemps pour le peu de chose qu’il a à raconter. A noter qu’une mini-série (Firestarter : Sous l'emprise du feu - 2002) a vu le jour ainsi qu’un remake éponyme (2022), reste à savoir si ce dernier fera mieux que son aîné…

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RENGER
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le 19 juin 2022

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