Je ne m'étais encore jamais attaqué en critique à Wes Anderson, un cinéaste atypique que j'ai découvert via le film du jour. J'adore ses films maintenant, mais j'ai eu beaucoup de mal au début. Car j'ai détesté Fantastic Mr. Fox à mon premier visionnage, notamment à cause de son rythme effréné qui m'avait laissé sur le carreau.
Je n'étais pas encore prêt pour le cinéaste coloré et symétrique, alors que j'adore les couleurs et les choses bien carrées, ce qui rend mon premier pas chez-lui d'autant plus bizarre. C'est en regardant ses autres films que j'ai eu le déclic (notamment The Grand Budapest Hotel), je me suis enfin rendu compte que ce mec est génial.
Mais revenons au film du jour : Fantastic Mr. Fox, adaptation en stop-motion du roman de Roald Dahl, sorti en 2009, avec George Clooney dans le rôle du maître Renard, Meryl Streep dans le rôle de sa femme, Jason Schwartzman dans le rôle de son fils, et toute une belle brochette d'acteurs comme sait se procurer le réalisateur. La musique est composée par Alexandre Desplat.
Mr. Fox a une famille, est pauvre et vole chez les riches. Quand ces derniers vont s'en rendre compte, ils vont détruire leur habitat et tous ceux des animaux pour retrouver le fautif. Mr. Fox n'a pas d'autre choix que fuir avec les siens, il vivra une aventure avec eux par la même occasion.
Je ne rend peut-être pas hommage au film avec ce léger synopsis mais c'est pas un film que je veux suranalyseur, je veux le ressentir. Car comme souvent, Wes Anderson nous emmène dans un univers coloré, décalé et plaisant à suivre. Après le final de La Vie Aquatique, Anderson réutilise le stop-motion mais cette fois-ci pour tout un long-métrage. Ce qui est parfait pour lui car il adore diriger ses acteurs comme des marionnettes.
Le film dure 1h24 et passe à toute allure, pas le temps de s’ennuyer devant la beauté de l'animation, des décors ou bien de l'histoire.
A l'inverse de la première fois, j'ai eu le sourire aux lèvres la seconde fois. Wes Anderson est un réalisateur qui peut plaire quand on se penche réelement dessus.