La Galice jusqu'à l'hallali
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Entre son travail au ministère de la culture, sa femme et sa maîtresse, Blanchard est un quadragénaire qui s'ennuie copieusement. Jean Yanne a cosigné le film avec Jean Aurel et ne va pas tarder à passer à la réalisation. Le ton du film, gentiment anarchisant, lui ressemble et se combine assez bien avec les habituelles interrogations de son metteur en scène, obnubilé par les jeux de l'amour et du hasard. C'est assez plaisant à regarder, léger et ironique comme la voix off qui commente de temps à autre les faits et gestes de cet homme en vague crise de la quarantaine. Un mâle français du début des années 70, typique, et assez représentatif d'une société embourgeoisée qui se croit malheureuse. Le film vaut pour ses scènes spontanées qui rappellent quelque peu le cinéma de Lelouch. Jean Yanne est d'un naturel confondant, bien entouré par le talent et la beauté de Françoise Fabian et de Nicole Calfan. Francis Blanche est parfait en supérieur atrabilaire et Roger Peyreffite croquignolet en ministre de la culture.
Créée
le 25 sept. 2018
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