Equalizer est sorti en salle en d'octobre 2014, juste avant John Wick, avant ses suites, après la trilogie du transporteur et le lancement de la série éponyme, pendant la trilogie Taken, avant le lancement de la série éponyme. Autant dire que le vigilante movie « décomplexé »* est un genre qui ne s'est jamais vraiment arrêté depuis ma découverte de piège en haute mer étant gamin (son classement dans ce genre est sujet à caution toutefois le citer ici m'emplit d'un plaisir nostalgique) mais aussi depuis la série The Equalizer de 1991 dont il se fait l'adaptation cinématographique.
Le schéma est toujours le même, un homme, mais pas n'importe lequel, décide de faire la justice lui-même et dézingue tous les méchants pour sauver une prostituée, sauver sa fille ou venger son chien...
Généralement, il est incarné par un acteur qui en jette : Steven Seagal, Liam Neeson, Keanu Reeves ou encore Jason Statham.
Concernant ce long-métrage, ce sera Denzel Washington qui s’y collera, en incarnant un ancien membre de la CIA, bien décidé à prendre sous son aile une jeune prostituée russe face à la mafia.
Je dois admettre que ça fait le job en tant que divertissement pour une soirée où le cerveau est fatigué. A éviter si ce dernier ne l’est pas toutefois, parce que la crédibilité est sacrément mise à mal, comme dans la majorité des vigilante movies de ce genre au passage.
Celui-ci tire son originalité de la mise en scène juste avant les bagarres, la caméra prenant la direction du regard du héros qui prendra soin d’élaborer un plan avant chaque passage à l’action. On retrouve également la mise en place de pièges et la catachrèse d’outils du quotidien à des fins d’élimination (mention spéciale au tire-bouchons !).
A réserver pour une soirée « fun » et sans prise de tête donc, parce que même si j'ai du mal à l'avouer, ça m'arrive de ne pas avoir envie de cogiter... et je ne pense pas être le seul.
Astérisque (et Obélisque) : Il y a des vigilante movies beaucoup plus élaborés. Il me semblait important de faire la distinction.