Le comble pour un long métrage sur le désert, c'est d'être "chiant comme la pluie"...
Sur le plan visuel pourtant il a de quoi séduire, avec ses espaces vides découpés par de grands volumes architecturaux (créant un effet de clair-obscur) chers au réalisateur (entre autres -Ridley Scott les aime bien aussi-)... Alors comment le vers de sable est-il arrivé dans la pomme ; d'où vient le problème, autrement dit ?
Du manque de rythme sans doute : faire un film méditatif pourquoi pas car le désert s'y prête a priori ; en revanche c'est une mauvaise idée de faire en deux parties ce qui pourrait tenir en une.
De la musique possiblement ; mais la mélodie est un commentaire qui nuit à l'immersion, semble-t-il. Dans ce cas peut-être faut-il se contenter de bruitages, mais en les mettant tous (j'ai regretté par exemple que la première apparition du Vers de sables soit mise en musique, alors qu'une déflagration "réaliste" -ça doit être faisable, si on peut l'imaginer- aurait été plus impressionnante) ?
En tous cas je ne peux pas recommander un long métrage qui m'a fait dormir deux fois (pendant le même visionnage), sinon pour que chacun se fasse son propre avis.