Une troisième adaptation du légendaire roman Dune de Frank Herbert, après le film de David Lynch et une série TV. Bon, j'ai finalement vu le film. Pour replacer ma critique, il faut dire que je suis un avide lecteur de science-fiction, que j'ai presque tous lu les livres de Frank Herbert et que je n'aime pas, en général, les reprises d'histoires déjà adaptées à l'écran. En effet, je déteste me faire raconter la même histoire plus d'une fois.
Mon impression générale : un très beau film avec des images léchées et des trucages réussis, donc félicitations aux équipes techniques, mais trop long et même ennuyant par moment. Car on ne peut pas dire que le film nous emporte par son rythme et son lyrisme; il est souvent contemplatif avec de belles images qui sont à chaque fois accentuées par la musique qui en devenait même agaçante. En plus, j'avais une impression de déjà vu car l'on me présentait plusieurs des mêmes scènes clés déjà vues dans les autres adaptations. Pour l'interprétation, je l'ai trouvée plutôt faible, surtout pour le personnage de Paul, le personnage le plus important. En fait, le choix des acteurs ne m'a pas impressionné et c'est sans compter la modification du personnage de l'écologiste, un homme dans le roman, une femme dans le film, pourquoi ? Pour l'interprétation, est-ce un problème d'acteurs ou de direction d'acteurs ? Je n'en sais rien. Donc, je suis plutôt déçu car je m'attendais à mieux surtout avec les commentaires positifs qui arrivaient de partout. Et, en plus, on reste sur notre faim, car l'histoire est coupée pour le second film, juste au moment ou le rythme s'accentue.
Le positif, ce sont bien entendu les scènes nouvelles ou plus étoffées comme le combat contre les Sardaukars par les Atréides et les Fremen, ainsi que le personnage de Duncan qui est beaucoup plus étoffé; c'est d'ailleurs le personnage qui est venu le plus me chercher.
Je pense que je l'aurait côté plus bas si ce n'avait pas été une adaptation de Dune, un de mes romans préférés. Il faut dire que la note est peut-être injuste car il ne s'agit que de la moitié de l'histoire.