Une ode à la tolérance.

      Comment est-ce possible de rester insensible face à ce chef-d'oeuvre de l'animation qui nous raconte l'histoire d'un petit éléphant dénommé Dumbo qui possède des oreilles bien plus grandes que la moyenne des éléphants et qui se fait donc discréditer par ses congénères.

Samuel Armstrong et Norman Ferguson nous transportent dans cet univers exquis de Disney, porté par une morale exceptionnelle.

      Tout au long du film, Dumbo se fait rejeter par sa différence. Tout le monde le compare à une bête de foire, en raison de sa particularité physique qui le distingue des autres. Abattu, Dumbo se renferme sur lui-même sans le soutien de l'amour maternel qui lui a été confisqué.

Mais, une souris dénommé Timothy Q. le soutien et lui révèle que ses oreilles sont une force et non une faiblesse. Il est important de croire en soi et de ne pas perdre foi en soi-même.

Pour moi, une des plus belles scènes du film remonte au passage des corbeaux qui dans un premier temps se moque du fait qu'un éléphant puisse voler, et là la leçon magistrale de la petite souris qui montre sous leur nez ce que l'intolérance mène, c'est-à-dire à la souffrance de l'avorton de la société.

Véritable chef-d'oeuvre et ode à la tolérance et au respect de la différence, Disney nous épatent par sa façon de peindre notre société.
Bref, ce film est à voir et est malheureusement à mon sens sous côté.

9/10