L'alcool est l'aspirine de l'âme.

Un film qui fait beaucoup de bien en 2020. Maîtrisé de bout en bout, Vinterberg délivre une partition enchantée, d'abord grâce à la prestation de Monsieur Mikkelsen (brillant, touchant et juste) mais également par le biais de ses acolytes.

Le postulat de base pouvait faire sourire. Cependant, on découvre rapidement qu'il s'agit d'une problématique beaucoup plus profonde et ambigüe, que le sujet est bien plus sérieux et sensible qu'il n'y paraît.

Pendant 1h56, on rit, on pleure, on vit (en 2020, c'est pas gagné) au rythme de la folie et de la justesse des différents protagonistes et de la BO du film qui marquera j'en suis sur, absolument tout le monde.

Dans le film, on y évoque la terrible tristesse de cette vie, qu'on finit forcément par subir, cette mélancolie d'une jeunesse où les problèmes n'en étaient pas véritablement, et où il suffisait de rire, d'imaginer, de vivre, tout simplement.

C'est pour ma part, la plus belle surprise de l'année.