C'est l'histoire d'une enfant maltraitée venue du Nord à l'allure prolétaire devenue chauffeur pour bourgeois japonais en admiration devant la puissance de la culture européenne singeant une élite intellectuelle dans des bars de jazz en buvant du whisky on the rocks. Cette bonne corvéable à merci servira de psy à ces différents passagers qui ont gagné au loto des malheurs improbables du monde.
En filigrane, d'interminables répliques d'Oncle Vania autour du samovar pour tenter de remplir le film avec du fond et relever le niveau général.
Au final, il y a la moitié du film en trop : tout ce qui est lié au théâtre masque l'intérêt du film, les scènes dans la voiture.
A la fin, la prolétaire a gagné : elle récupère la Saab 900 (un hommage au cinéma suédois de Bergman?, encore un clin d'œil à l'Europe), le chien de la muette et chope le COVID au supermarché.
Patience, nous nous reposerons de cette purge de 3h.
Créée
le 18 sept. 2021
Critique lue 1.1K fois
7 j'aime
D'autres avis sur Drive My Car
Après entre autres Senses et Asako I&II, Ryusuke Hamaguchi revenait à Cannes pour présenter en Compétition le déroutant Drive My Car. Un film fondamentalement intellectuel, qui parle du deuil à...
Par
le 18 août 2021
100 j'aime
3
Adapter Murakami est un sacré défi, tant l'aspect quasi-intangible de ses histoires semble défier la nature même du Cinéma. Néanmoins, depuis le formidable "Burning" de Lee Chang-Dong, il semble que...
Par
le 24 août 2021
50 j'aime
11
On peut se sentir parfois un peu seul quand, autour de vous, tout le monde ou presque porte un film aux nues sans que vous compreniez vraiment pourquoi. C’est le cas avec Drive My car le film du...
Par
le 28 août 2021
48 j'aime
2
Du même critique
C'est l'histoire d'une enfant maltraitée venue du Nord à l'allure prolétaire devenue chauffeur pour bourgeois japonais en admiration devant la puissance de la culture européenne singeant une élite...
Par
le 18 sept. 2021
7 j'aime
Si l'intention était de vouloir dénoncer le moralisme de l'ere victorienne en plaçant son univers fantasmé dans un décor Punk-Wonka, c'est assez raté. Au lieu de ridiculiser les carcans moraux qui...
Par
le 24 janv. 2024
1 j'aime
Le simple visionnage du premier épisode de la partie 2 est nanardesque. Qui est le réal pour le cancel définitivement de la profession? C'est à son insu une bonne tranche de rire, la course poursuite...
Par
le 19 sept. 2021
1 j'aime
