Comment vous dire. C'était une belle déception. J'attendais pas mal de ce film, charmée par la bande-annonce de ce beau Dracula aux allures d'Aegon le Conquérant de Game Of Thrones, avec sa belle armure de dragons.
Mais en toute sincérité, le scénario est vraiment minable. Vouloir réduire la légende de Dracula - qui au premier abord, en elle-même, a quand même un minimum de gueule en soi - à un mec voulant à tout prix endosser la "souffrance" de devenir vampire - transformé par Charles Dance, alias feu Lord Tywin Lannister de Game of Thrones - pour sauver son royaume , sa grognasse de femme et son fils, alias Rickon Stark de Winterfell dans.... Game of Thrones - décidément....
En bref, 1h30 de plans-séquences qui enchaînent du ridicule sur encore plus de ridicule, agrémentées de répliques dégoulinantes à bases de "Hannn.... bois mon sang mon amour, ainsi tu pourras protéger notre fils...." ou de "Oh, mon coeur, tu nous as retrouvé ! - Oui, je vous retrouverai toujours... Qu'importe le cours de nos vies, nous seront toujours ensemble..." - jusqu'à la grosse scène finale du combat vampires-turcs où l'on retrouve de pâles imitations des derniers volets de Twilight, où Dracucu la Praline transforme tous ses sujets en vampires bis, pour foutre leur raclée aux méchants turcs ; nulle à chier et qui aggrave sincèrement le cas du film.
La cerise sur le gâteau se trouve dans les 3 dernières minutes, où l'on retrouve ce cher Dracula dans le monde d'aujourd'hui et tombe sur la "réincarnation" de sa femme qui ne le connait pas dans ce monde présent. Réplique dégoulinante de merde où Dracucu lui sort la fameuse phrase : "Qu'importe le cours de nos vies, nous seront toujours ensemble..." ou un truc du genre, la grognasse qui sort un : "Oh ! C'est mon poème préféré !", puis les mecs s'approchent vers le premier café pour boire un premier verre, après 3 minutes montre en main de première discussion, et la fin.
Si vous comptiez encore voir ce film à l'affiche ou l'acheter en DVD, gardez votre oseille.