Ce cinquième opus de cette saga nanardesque "Douce nuit, sanglante nuit", réalisé cette fois par Martin Kitrosser et sorti en 1995, est, sans surprise, plutôt mauvais. Enfin, on peut quand même noter qu'il est moins mauvais que le second et quatrième opus (je n'ai pas pu mettre la main sur le troisième épisode et j'ai plutôt apprécié le premier) qui étaient vraiment indigestes. Les films ne se suivant pas entre eux, leur seul point commun étant alors Noël, (quoique très mal exploité dans le quatrième film), on se retrouve alors ici avec une toute nouvelle histoire qui nous présente cette fois un fabriquant de jouets un peu taré qui réalise des jouets mortels qu'il envoie à droite, à gauche. Bon voilà, ce n'est pas bien original mais c'est surtout que l'histoire possède de nombreuses longueurs qui plombent complètement un rythme déjà pas très bon. Nous avons par exemple les deux très longues scènes de sexe, assez ridicules en plus car absolument pas réalistes (surtout lorsqu'on les voit dans un doublage français relativement douteux) qui auraient pu être écourtées de plusieurs minutes car elles n'apportent vraiment rien à l'intrigue ! Nanar oblige, on se retrouve également avec des scènes mal jouées, des répliques vraiment risibles et parfois incohérentes et des personnages, là aussi, mal écrits (notamment cette course poursuite ridicule dans le parking qui se termine par un baiser). Mais l'intérêt du film réside réellement dans son final, ou plutôt son twist, relativement prévisible (notamment à cause du prénom du fils du fabriquant) mais dans lequel les scénaristes se sont complètement lâchés ! Concernant les acteurs, nous retrouvons un Mickey Rooney qui, ironiquement, critiquait quelques années plus tôt le premier film pour perversion de Noël en gros, William Thorne et Jane Higginson dont les jeux sont donc approximatifs. "Douce nuit, sanglante nuit 5 : Les Jouets de la mort" est donc un film assez mauvais, sauf, bien-sûr, pour les amateurs de nanars ou même de la saga qui y trouveront alors leur compte !