Un peu plus de trois ans après le très réaliste "Inglorious Bastards", quoique un peu anachronique, Tarantino signe "Django", tout aussi anachronique lui qui adore recolorer les murs en rouge, même si il me semble que le Paint-ball n'était pas encore pratiqué en 1858. Le réalisateur explore un tout nouveau thème dans sa filmographie "La vengeance" sous fond d'esclavage , avec toujours ce premier degré qui le définie si bien. Le film raconte l'histoire de Django, un esclave libéré par Papa Schultz heu... le docteur Schultz dont on se demande bien comment un dentiste allemand ait bien pût devenir chasseur de prime aux states, mais bon là n'est pas le propo. Les deux hommes vont faire un deal contre la vie des frères Brittle, le dentiste aidera django a retrouvé sa femme Broomhilda. Nos deux héros vont connaître moult-péripéties et rencontrer sur leur route le klu klux klan pas encore au point au niveau de l'organisation dû essentiellement un souci de cagoules, un problème qui ne sera pas réglé avant 1865. Pour retrouver sa femme django va devoir faire face au sympathique Calvin Candie (di caprio), quoique un peu sadique secondé par Stephen (samuel lee jackson) qui joue formidablement la dévotion envers son maître sans jamais en faire de trop. A noter, le très cool caméo du réalisateur lui-même dans une scène qui est vraiment de la dynamite. Bref, Tarantino signe un film complètement déjanté et subversif tout en dénonçant les cruautés de l'esclavage , avec des clins d'oeils toutes les minutes, une B.O sublime et une photographie magnifique bref un pur chef d'oeuvre.
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