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Lorsque l’on apprend qu’une suite de Die Hard va voir le jour, réalisée par Len Wiseman, sorte de John McTiernan (à ce jour le meilleur réalisateur d’actioner de tous les temps) du pauvre, on est en droit de s’inquiéter. Une inquiétude justifiée par un métrage bien triste, empli de dédain envers les premiers volets, il renie tout un pan du cinéma d’action, pour livrer une œuvre arrogante et prétentieuse, totalement surfaite, mais surtout, très vide.


L’histoire reste inintéressante et capillotractée, avec un bad guy peu crédible, Thimothy Olyphant se retrouve une fois de plus sous-exploité. Instigateur d’une attaque informatique sur les U.S.A, le sens de son entreprise n’est jamais vraiment très clair. Les méchants demeurent juste méchants, et servent (heureusement) de prétexte pour un affrontement avec un McLane toujours aussi badass.


Bien que vieilli, Bruce Willis arrive à reprendre la partition de son personnage fétiche et insuffler à ce métrage un peu de vie. Même s’il apparaît peu concerné devant l’avalanche de situations ridicules et improbables, il traverse ce film avec une bonhommie qui lui est propre. En plus de s’avérer trop long de trente minutes, Live Free or Die Hardne ne sait pas exploiter les vraies bonnes idées et se perdent dans un récit poussif et opportuniste. À l’instar de la présence de Cyril Raffaelli, des plus frustrantes, sous-exploité, il se retrouve expédié dans des scènes médiocres.


Le film ne sait jamais utiliser les idées dans la finesse et sort à tout bout de champ son gros paquet à l’écran. Le summum de l’absurde réside dans une scène totalement improbable, qui discrédite l’ensemble du récit. Mclane se transforme le temps d’une séquence en super héros et combat à main nue un avion de chasse, plutôt ridicule et loin de l’esprit de la saga. Les premiers proposaient des scènes, certes peu réalistes, mais avec le mérite d’être crédibles et cohérents.


L’intérêt du métrage réside dans un passage amusant avec Kevin Smith, un Justin Long qui s’en sort plus que bien et les Creedence en générique. Pour ce qui est de son final, nul et expédié à la va-vite, il se tire littéralement une balle dans le pied, à l’image du film.


Alors pour conclure avec de la gueule, comme on dit chez nous : Yippie-Ki-Yay motherfucker !


Le 17 avril 2012


Note de 2021 : Film largement revu à la hausse. En cause, la sortie d’un cinquième volet qui pue du cul. Finalement ce que propose Len Wiseman est une sorte de ride spectaculaire, certes sans personnalité, mais efficace, qui avec le temps devient plutôt plaisant à regarder. Et Thimothy Olyphant, qui est certes sous-exploité, demeure un méchant assez cool. Mais visuellement le film reste moche.


-Stork._

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le 26 avr. 2021

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