Dead Solid Perfect
Dead Solid Perfect

Téléfilm de Bobby Roth (1988)

Kenny Lee (Randy Quaid) est un joueur professionnel de golf qui végète sur le circuit américain, jusqu'au jour où il rencontre "Bad Hair" Wimberly (Jack Warden), un vieux plein aux as qui le prend sous son aile. Grâce à la confiance instillée en lui par son mentor, Kenny commence alors à obtenir quelques résultats probants. Mais, lors d'un tournoi dont il occupe pourtant la tête, il craque sur la fin et retombe dans ses travers. Sa femme Beverly (Kathryn Harrold), pas fan de golf et lassée de le suivre aux quatre coins du pays dans des motels minables, le quitte. Kenny touche alors le fond.


Petit à petit, aidé par la réconfortante tendresse de la pulpeuse Janie (Corinne Bohrer) et les précieux conseils de son caddie Spec (Larry Riley), Kenny remonte doucement la pente. Tournoi après tournoi, le loser se transforme en outsider, puis en champion lors de l'U.S. Open, qu'il remporte aux dépens de son "ami", le mesquin Donny Smithern (Brett Cullen). Trahi par Janie, il en profite aussi pour reconquérir Beverly après que celle-ci a été opérée avec succès d'une tumeur. Tout est bien qui finit bien !


Rien de très exceptionnel dans ce scénario, brodé sur la trame archi-classique du film de sport (ascension, chute, ascension) par Dan Jenkins, pape du journalisme sportif américain. Malgré le fait que cette production HBO (avant que le network se mette à faire des séries) manque de moyens et d'originalité, les scènes de golf sont bien filmées et parviennent à générer un peu d'intérêt. Pour le reste, le message est clair : quand le héros sort du schéma traditionnel des valeurs américaines (famille, amitié, travail), il sombre ; quand il revient dans le droit chemin, il gagne. Un téléfilm prévisible mais correct.


On aime : La scène de sexe totalement superflue et gratuite au milieu du film ; le golf filmé pour une fois de manière réaliste ; les tenues vestimentaires et les coupes de cheveux très Eighties.


On aime moins : La musique tout en synthétiseurs de Tangerine Dream, qui casse un peu les oreilles.

mazthemaz
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les films de golf, Les meilleurs films de 1988 et Les meilleurs téléfilms

Créée

le 1 sept. 2016

Critique lue 447 fois

1 j'aime

The Maz

Écrit par

Critique lue 447 fois

1

Du même critique

La Tour sombre
mazthemaz
5

Une petite bafou-bafouilleu...

Étonnant... Je viens de voir ce film qui s'intitule La Tour sombre, mais qui n'a rien à voir avec l'excellentissime série de romans de Stephen King... Et pourtant, j'ai bien cru voir le nom de...

le 18 oct. 2017

27 j'aime

6

La Main au collet
mazthemaz
7

Copycat

La Main au collet est la preuve indiscutable qu'autrefois, la Côte d'Azur n'était pas bétonnée... Qui l'eut cru ? Tourné durant l'été 1954, le vingtième film américain d'Alfred Hitchcock, qui s'ouvre...

le 3 mai 2017

26 j'aime

12

Une femme disparaît
mazthemaz
8

Le Maître du suspense... comique !

Un film qu'on pourrait qualifier de jeunesse, bien qu'Alfred Hitchcock eut alors près de 40 ans, tournât son seizième long-métrage parlant et s'apprêtât à quitter son île natale pour les États-Unis...

le 4 avr. 2017

25 j'aime

10