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Limpidité de la brume
Déjà auteur remarqué en 2010 avec My Joy, l’ukrainien Sergueï Loznitsa signe un nouveau long-métrage d’une beauté et d’une force époustouflantes. Adapté d’un roman de Vassil Bykov, Dans la brume...
le 31 janv. 2013
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Dans la brume par JimAriz
Après le pas inintéressant My Joy, Sergeï Loznitsa revient en compétition à Cannes avec Dans la brume, film historique sur les horreurs de la guerre. Le cinéaste est un filmeur hors pair, chaque plan est bien pensé, et réussi à nous montrer l'absurdité de la guerre dans une fin pathétique à l'image de la morale humaine qui prévôt à cette époque. Ça c'était plutôt réussi.
Maintenant il faut s'accrocher dans ces 2h10. Lenteur extrême et sérieux de pape, le spectacle à beau être puissant, on s'ennuie ferme voire... on s'endort ! On se désole que Sergeï Loznitsa n'ait pas osé une rupture de ton mille fois espérée ou même un peu d'humour. Non, les paysages, les acteurs, les mouvements de caméra, les dialogues, tous participent à rendre cette atmosphère figée, à pleurer. Donc c'est dommage, est-on obligé de faire un film chiant pour montrer à quel point on est un auteur sérieux ? Loznitsa n'avait pas besoin de ça...
Maintenant il faut s'accrocher dans ces 2h10. Lenteur extrême et sérieux de pape, le spectacle à beau être puissant, on s'ennuie ferme voire... on s'endort ! On se désole que Sergeï Loznitsa n'ait pas osé une rupture de ton mille fois espérée ou même un peu d'humour. Non, les paysages, les acteurs, les mouvements de caméra, les dialogues, tous participent à rendre cette atmosphère figée, à pleurer. Donc c'est dommage, est-on obligé de faire un film chiant pour montrer à quel point on est un auteur sérieux ? Loznitsa n'avait pas besoin de ça...
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le 10 févr. 2013
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