Faut-il faire abstraction du postulat de départ tant ce dernier paraît irréaliste voir, improbable ? (Un professeur de danse voit un adolescent noir vandaliser la voiture du directeur d'une école publique. Le lendemain, il se porte volontaire pour enseigner la danse aux élèves de cette école).
Le film « s’inspire » de l’histoire vraie du danseur & chorégraphe français Pierre Dulaine (enfin… s’inspire est un bien grand mot, tant le script relève à la fois du conte de fée moderne et du mensonge avec un grand M). Typiquement le genre d’histoire qu’aime s’approprier Hollywood pour en faire des films aseptisés et Dance with Me (2006) n’y échappe pas.
Un scénario affreusement simpliste et conventionnel, sirupeux de bons sentiments où la racaille noir va devoir se confronter à la bourgeoisie blanche, non pas dans la rue à la force des poings, mais sur un parquet lustré à danser le tango…
Bourré de clichés et de bonnes intentions, le film de Liz Friedlander ne se démarque absolument pas de toutes les autres purges du même style dont nous avons été abreuvé dans le courant des années 2000 (Save the Last Dance - 2001, Honey - 2004, Street dancers - 2004 & Sexy Dance - 2006) et je ne parle même pas des nombreuses suites qui ont vu le jour.
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