Dallas, milieu des 80's, un cow boy looser homophobe un peu pathétique apprend qu'il a attrapé le virus du SIDA. De là part toute l'histoire. On y voit la marginalisation des malades, l'absence d'aide médicale concrète pour ces nombreuses personnes et un choix affiché et clair de la part de l'industrie pharmaceutique : se faire du profit au dépend des vies de ces populations, en distribuant, notamment, de l'AZT, médicament soi-disant miraculeux mais qui ne fait que réduire la santé de ceux à qui il est prescrit. C'est là où notre héros entre en action. Ron Woodrof - McConaughey totalement transformé- aidé par un trans -Jared Leto- se lance dans le trafic et dans la vente de médicaments apportant, au contraire de l'AZT des résultats plus que significatifs. Bien sur, la FDA s'y opposera au nom du profit et contre la santé. C'est le coeur du message de DBC. Aujourd'hui, nous en sommes encore là. Le chiffre d'affaire est la règle, et les études publiées (par l'OMS, par exemple) ne peuvent être prises au sérieux du fait de la corruption dont pâtit cette institution (cf les OGM et les pots de vin de Monsanto). On voit donc que dès les 80's, lors du début de l'épidémie du SIDA et jusqu'à aujourd'hui la règle est la même : il faut gagner toujours plus, au profit des populations.