Quand la forme fait regard et inversement. Magistral et bouleversant : un monde vient de disparaître, le nouveau est absent. Sans aucun commentaire et avec la seule distance du regard et de la technique au service de cette prise de vue (rarement le nom aura sonné aussi exact ici), on partage un moment le quotidien de ces milliers de gens qui ne vivent dans aucun monde... habitent seulement un peu chez eux, en attendant.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 17 mars 2016
Critique lue 418 fois
3 j'aime
D'autres avis sur D'Est
Un dispositif extrêmement simple : filmer un voyage depuis l'Allemagne de l'Est jusqu'à Moscou au lendemain de la dislocation de l'URSS, sans aucun commentaire, sans aucun sous-titre. Avec seulement...
Par
le 8 avr. 2024
J'imagine que ça devait être top en 1993 (surtout en 1893, mais hmm :x), et surtout que ça devait être hype dans les galeries d'art "where it belongs", mais 2h d'accumulation de plans statiques...
le 29 janv. 2017
Du même critique
Revu récemment le 6 juillet 2011 sur écran d'ordinateur mais surtout le 18 et le 20 mai 2014, en salle. Toute la grandeur du film ne m'est apparue d'ailleurs que sur grand écran... en projection...
Par
le 12 sept. 2015
12 j'aime
Film masculin au possible, proche de la grossièreté souvent et pourtant porté par la grâce du jeu... Cavalier réussit un pari unique, celui d'une collaboration étroite avec ses acteurs qui, si mes...
Par
le 2 oct. 2015
11 j'aime
La vraie comédie est-elle évangélique ? C'est ce que semble prouver (ou vouloir montrer) le Fils de Joseph. En quoi ? En résistant à l'appel du meurtre, du règlement de compte. Comment ? Au lieu de...
Par
le 8 mars 2016
10 j'aime
1
