Et si tu dois te battre, bois un peu d'alcool !



Plus de quinze années après Le Maître Chinois, Jackie Chan retrouve le personnage de Wong Fei-Hong, qu'il met en scène avec l'aide de Liu Chia-liang pour une palpitante aventure nous emmenant au début du XXème siècle.


Je connais peu le Jackie Chan made in Hong-Kong, c'est seulement la troisième fois que je le découvre dans cette posture, et à nouveau il casse tous les préjugés que je pouvais avoir sur celui que je connaissais surtout comme le bouffon asiatique d'Hollywood. Ici, il propose un dynamique cocktail d'aventure, d'action ou encore d'humour, et on prend son pied, avec des moments totalement spectaculaires, surtout grâce à une maîtrise de la caméra et des combats.


C'est là que ce second opus de Drunken Master prend tout son sens, dans le génie qu'apporte ce duo derrière la caméra, sublimant les combats pour en faire de magnifiques ballets aériens, et les séquences sous le train, dans le restaurant ou le final dantesque se posent en must du genre. Les chorégraphies sont remarquables, sublimées par des comédiens hors-pair, Jacky Chan en tête, qui n'a aucun mal à être crédible lorsqu'il reprend à quarante ans un de ses rôles de jeunesses, montrant qu'il n'a rien perdu de ses réflexes et de son savoir-faire.


Si le scénario n'est pas vraiment poussé, ça n'a pas d'importance et ça en devient anecdotique, le film brille, en plus de son action, par son ambiance, tout le long prenante, et ses personnages, qui sont plutôt intéressants à suivre, que ce soit chez les bons ou les mauvais, avec même quelques seconds rôles inoubliables, comme la mère complètement à la masse. Il y a une certaine maîtrise de la mise en scène, que ce soit pour mélanger les genres sans alourdir l'oeuvre, maîtriser l'espace ainsi que le contexte ou encore nous immerger au cœur des combats.


Jackie Chan reprend avec dynamisme son rôle de Wong Fei-Hong pour une oeuvre spectaculaire où les démentielles chorégraphies se révèlent inoubliables, pour un cocktail d'action, d'humour ou encore d'aventure qui l'est tout autant.

Docteur_Jivago
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le 17 août 2017

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Docteur_Jivago

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