College Attitude par batman1985

Ah, alors là, je vais faire très vite, donnez un petit mot qui va assez bien résumer la chose et vous donner l'envie de ne pas le voir. Car ça a beau être le film le plus speggel de l'année (j'offre le film à celui qui me trouve la définition de ce mot), ça en reste pas moins une belle daube de compétition.
Non parce que honnêtement, faut vraiment pas déconner: les trente premières minutes sont d'un pathétique à faire vomir. Les situations clichées s'accumulent, les gags ne font pas rire et Drew Barrymore est à frapper (oui je sais c'est pas bien de faire ça aux femmes).
Si on résiste à ces trente premières minutes, le film devient légèrement plus facile à regarder. On le doit essentiellement aux seconds rôles dont je suis certain qu'ils doivent se demander ce qu'ils foutent là-dedans. Ils devaient certainement avoir pas mal de factures à payer ou l'envie de se faire connaître (ce qui est le cas pour certains) au cinéma et peu importe la daube dans laquelle on joue. D'ailleurs, certains d'entre eux peuvent même se révéler drôles.
Mais je vous rassure, ça ne deviendra pas la comédie pour ados du siècle, de la décennie, de l'année et certainement pas de la semaine. En effet, l'oeuvre va retomber dans l'eau de rose et la mièvrerie qui a finalement presque réussi à me faire gerber si je n'avais pas accéléré le fameux speech du personnage de Barrymore devant tout le stade à la fin.
Je ne vois pas qui peut aimer ce genre de films à part peut-être les filles ultra romantiques de 12 ans, encore pucelles et vierges des centaines de désillusions masculines qu'elles connaîtront si elles pensent que l'amour se passe comme dans le film. La réalisation se montre très fainéante et il suffit de vous renseigner sur le nom pour constater que Raja Gosnell n'a pas fait un seul bon film dans sa carrière (c'est le gars réalisateur des Scooby-Doo au cinéma de la dernière décennie par exemple). Bref, une oeuvre ultra-évitable qui devrait finir dans un bûcher sauf si on a vraiment pitié pour les seconds rôles.