Civil War
7.1
Civil War

Film de Alex Garland (2024)

Longtemps rattaché au cinéaste Danny Boyle en tant que scénariste, Alex Garland a fait le grand saut derrière la caméra avec le très remarqué Ex_Machina, drame d’anticipation en huis-clos, aussi intelligent que dérangeant, le réalisateur dépeignant avec ce premier long un style pour certains agaçant, pour d’autres séduisant. Tutoyant tout le long de son parcours un rapport au cinéma de genre singulier, entre une atmosphère glaciale et clinique, un sentiment d’inquiétude voire d’horreur se dégageant de chacun de ses récits au gré d’une plume mi-onirique mi-scientifique, avec seulement 3 longs-métrages et une série, Garland a su s’imposer quoiqu’on en pense comme un des nouveaux noms marquant du cinéma américain contemporain. D’autant que ce dernier a, en partie malgré lui, participé à l’élaboration, la naissance puis ensuite l’accomplissement d’une autre formule, celle d’un studio aujourd’hui mythique et qui distribue/produit encore son dernier bébé, je parle bien sûr d’A24. Studio indépendant d’abord poubelle de la famille Coppola, le studio a servi au fil des années coup de maître sur coup de maître, titillant l’intérêt des cinéphiles d’abord puis du grand public ensuite, densifiant d’avantage son statut avec dans son catalogue deux longs-métrages primés de l’oscar du meilleur film. La biographie wikipédia étant passée, la comparaison prend sens quand on voit comment A24 et Garland ont commencé et là où ils en sont, soit de passer à des films conceptuellement attrayants jouant sur l’économie de moyen à un blockbuster à 50 patates visant un grand public (et une sortie « large » aux states ce qui est rare pour un film indépendant). Or bien que les moyens et l’ambition augmentent, il reste au sein de ce studio et de cet auteur, une réelle vision d’artiste, que ce soit, il faut le dire, dans l’esbroufe visuelle ou thématique (on ne citera personne) mais surtout dans leur manière de laisser l’auteur s’affranchir des sentiers battus et suivre sa propre vision. Jusqu’à participer à populariser des mouvances comme l’elevated horror nous voici donc avec une vraie anomalie, un film à plusieurs dizaines de millions de budget, vendu comme une dystopie d’action bien énervé exposant sans concession les maux de l’Oncle Sam ; cachant pourtant une œuvre bien différente, moins gratuite dirais-je que ce que la communication laissait prévoir. Un vrai pari risqué financier car pouvant nuire (ou au contraire entretenir qui sait) le bouche à oreille, mais surtout un pari artistique, où une esthétique série B lorgne avec celle du cinéma d’auteur plus prise de tête, un mélange de grand spectacle (oserais-je dire, de divertissement?) et de pamphlet politique réflexif sur son époque, qu’en est-il du résultat final ?



La prémisse de Civil War suffit presque à résumer ce que le film va tâcher de raconter sur son heure cinquante, le long-métrage suivant, à l’apogée d’une guerre civile embrasant les états-unis, quatre journalistes tentant d’immortaliser le conflit, en route vers Washington, où siège le dernier rempart du conflit, personnifié par le président. Construit comme un road trip, sillonnant dans les paysages bucoliques ou citadins de l’Amérique du Nord, notre petite troupe incarnée par Kirsten Dunst, Wagner Moura, Cailee Spaeny (aka, récemment, Priscilla Presley) et Stephen McKinley Henderson n’est avant tout qu’un prétexte pour mettre en scène ce conflit fictionnel, se reposant pourtant sur des tensions bien réelles. Or, c’est la première chose qui marque dans Civil War, vendu tel un actionner bourrin, c’est son sens de l’épure et du calme ; si le film comporte des scènes d’action, de suspens et, disons-le, de pur film de guerre, il dépeint avant tout le quotidien de ses personnages, ancrés depuis un bon bout de temps dans ce conflit, de la même manière que chacun des personnages qu’ils vont rencontrer. Le film créé alors un vrai décalage, dans son ton donc, car bien plus posé, de manière limite antithétique par rapport aux situations filmées, mais aussi, car instaurant un contexte politique très flou. Malgré différents témoignages d’Alex Garland, j’avais du mal à voir, dans Civil War, qui était réellement opposé à qui, qui était l’ennemi, quels étaient les enjeux politiques même. Tout ceci importe peu au réalisateur, qui ne créé pas de contexte plus profond que celui de voir un pays à feu et à sang, où les tensions sociales s’embrasent, et créent bien malgré elles un portrait des maux liés au 21e siècle. Cependant, la première scène montrant le président s’entraîner à un speech, laisse sous-entendre son importance, mais pas son implication dans le récit, très minime et surtout uniquement comme but, comme point d’arrivée mais surtout comme antagoniste ; son speech limite propagandiste d’ouverture tranche avec ceux qui caractérisent le cinéma d’action/catastrophe américain, sous couvert d’espoir, il est pervertit par le réalisateur le mettant là, dans un contexte plus réaliste mais aussi dystopique. L’ouverture du film, devant généralement contextualiser la temporalité et société filmée, le genre aussi, le ton, les enjeux, etc, ici, il n’est question que de violence, que de vidéos filmées par vous et moi (je n’ai pas vérifié leur authenticité ceci-dit), qui vient créer un contraste avec les paroles du président, et surtout contextualiser ce qui intéresse Alex Garland avant tout : la violence. Il serait bateau de le dire, mais allons y tout de même, Civil War est un film anti-guerre, qui montre la violence d’un conflit d’une manière crue, jamais grand guignol ou même un tant soit peu satisfaisante (si ce n’est sa fin finalement aussi amère que réjouissante), mais surtout, qui la met au centre de son dispositif narratif. Au final le concept de fond de Civil War, j’irai même jusqu’à dire, la note d’intention du long-métrage, est je pense à chercher du côté d’une ligne de dialogue prononcé par Kristen Dunst, exprimant ce qui l’a poussé à devenir journaliste de guerre « J’ai toujours pensé qu’en couvrant les conflits, je mettais en garde mon pays:«Ne faites pas ça». Mais nous y voilà ». A mon avis, le projet d’Alex Garland dans ce film est déplacer cette violence souvent plus tournée en dehors de l’occident aux États-Unis, de caractériser les violents conflits civils de la même manière, avec la même horreur, les mêmes résultats, qu’ailleurs pour encore plus déranger son spectateur en somme, le faire réagir. La démarche est peut-être trop théorique pour sembler totalement subversive à mon goût, mais elle reste assez impactante et puissante sur le long terme ; d’autant qu’en restant constamment évasif, le long-métrage laisse son spectateur actif, ne lui assujettissant pas toute parabole ou ambiguïté morale. Une scène très forte du film, opposant deux tireurs dans un parcours de noël me paraît assez équivoque, on ne les connaît pas, ni leur appartenance politique, ni leurs relations sociales, ils n’ont qu’un but, tuer l’autre avec que ce dernier ne me tue, sans jamais remettre en question d’après moi, la dimension presque tragique du passage, disons-le, fratricide, de la scène mais en accentuant bien l’horreur plus mentale que physique que provoque une guerre civile.



En plus de la mettre en scène, c’est une banalité mais aussi un passage obligé, oui, Civil War met en garde le spectateur non seulement sur les différentes violences qui caractérisent la guerre, mais aussi et surtout sur la retransmission de cette violence. Pour rappel, nos personnages témoins sont journalistes de guerre, ils photographient le conflit qui se joue sous leurs yeux et sont autant vulnérables et faillibles face à des hommes armés, que par rapport à la violence qui se joue devant leurs yeux. Ainsi, c’est à la fois ce qui rend empathique et en même tant froid le rapport que j’ai pu avoir avec ces personnages, qui sont autant pris de court par la violence de certaines scènes que totalement désensibilisés, professionnels même je dirai par rapport à leur métier. Il y a quelque chose de magnétique, de fascinant mais aussi de distant à voir dans son plan d’entrée, Kristen Dunst, manipuler son appareil photo, quand non loin, en dehors de sa chambre d’hôtel, une explosion ravage le quartier d’en face sans qu’elle ne s’en rende compte. Mais à côté, pour être complet, Civil War met en scène une novice, une jeune reporter interprétée par Cailee Spaeny, au départ sûre d’elle, puis désarmée par la violence, avant de petit à petit l’apprivoiser et la photographier ; c’est dans le jargon scénaristique, le personnage témoin. Or, ces deux personnages incarnent à la fois la force et la faiblesse du film d’Alex Garland : leur froideur trouble, vient questionner le spectateur et, ironiquement, passionne, alors que leur évolution, leurs fissures, je dirai même soyons fou, leur humanité, intéresse moins. Car ce sont des chemins balisés qui caractérisent leur développement, et je ne m’y suis senti accroché qu’une fois, à un moment où le danger pouvait réellement les mettre en péril, l’une des scènes « choc » du film, avec un certain Jesse Plemons, qui les fait se confronter à l’apogée des angoisses, des horreurs et des fêlures dont ils semblaient jusque-là se détourner. Scène par ailleurs précédé d’un écart de conduite qui peut se résumer en une facilité scénaristique, qui m’a un peu sortit du film. Pour le reste, j’avoue ne m’y être que peu attaché à ces personnages, malgré une excellente direction d’acteur, qui pourtant vient alimenter un autre problème, puisque Civil War est trop fonctionnel, développant son récit, son road trip, sans réelles déconvenues, et aussi, car ce manque d’implication émotionnelle vient décrémenter la puissance des images, l’horreur de ce conflit que le metteur en scène cherche à dénoncer ; et si je voit là où le réalisateur veut en venir, tout est un peu trop théorique pour me passionner, et le film n’est pas aussi ambitieux et abouti qu’il l’était sur le papier. Mais en même temps, n’est-ce pas aussi ce que Civil War cherche à dénoncer ? Cette déshumanisation des conflits, des violences et donc, de ses acteurs. Je ne saurai répondre maintenant, si l’écriture des personnages et la direction d’acteurs offerte par Alex Garland vient appuyer cette idée ou au contraire rentrer en conflit, car au final, j’étais plus passionné par ce qui était filmé d’extérieur aux personnages que leur évolution et ressentis. Pour autant ce qu’on peut dire c’est que le film réfléchit son rapport à l’outil, voire disons-le, l’arme de ses personnages. Bien que peut-être un peu en décalage avec le ton assez calme de certaines scènes, le film stoppe par moments son action pour imprimer sur l’écran, une photo prise sur le vif par nos personnages, pendant moins d’une secondes, enchaînant les clichés ou au contraire, créant par ce biais une transition. Le tout créé donc une frénésie un peu antinomique par rapport au reste du long-métrage, mais donnant cependant un vrai rythme, une réelle efficacité face à un procédé pourtant, il faut le dire, dans le fond, un peu éculé ; ne réinventant pas la roue mais restant tout de même diablement efficace. Bien que je lui préfère, dans un procédé similaire, le magnifique Les Herbes Sèches, Alex Garland ne résume pas son rapport à la photographie à cette idée de mise en scène, mais joue en réalité continuellement avec son cadre pour là aussi simuler le concept de la photo ; jouant continuellement sur le point et le flou, au sein d’une photographie limpide, donnant un vrai semblant de réel à l’image. Une mise en scène pas toujours au point selon moi, car un peu simple, et techniquement pas toujours très aboutie, mais tout de même prenante et singulière, donnant encore un peu plus de singularité et de complexité à Civil War ; surtout quand ces images un peu innocentes au première abord, qui veulent témoigner d’un conflit, vienne décroître la violence qui nous est présenté ; transformant ces personnes en personnage, ces acteurs du conflit en objet du décor, la violence qui nous est présenté s’aseptise sans pour autant formellement faiblir, et la dernière image qui est présentée, devient presque n’ayons pas peur des mots, un outil de propagande qui oublie le rapport humain. Malgré son aspect trop théorique, bien que le tout ne soit pas aussi prenant pendant le film qu’en y repensant, Civil War reste une vraie sonnette d’alarme, un film dérangeant sur notre rapport à l’image et sa manière de témoigner des pires horreurs, prévenant autant des dangers de la guerre qu’elle en minimise les effets ; après tout, à la fin, on est tout sourire d’avoir gagné.



Au-delà de son rapport trouble et troublant à la violence, qui risque de heurter n’importe quel spectateur par son authenticité et surtout, sa radicalité, il est clair que malgré son côté impressionnant, Alex Garland sert tout sauf un blockbuster de divertissement, c’en est même l’inverse, un anti-blockbuster. Quoiqu’on en pense, et même si j’en garde toujours un certain attachement, les grands films d’actions, les conflits de science-fiction comme c’est le cas ici (bien que rien ne tranche concrètement avec notre époque), les récits de guerre et de catastrophe américain, sont, quoiqu’on en pense, très souvent relégués au rang de divertissement, de grand spectacle, et peu de metteur en scène arrivent à pleinement pervertir un cahier des charges souvent trop bien établit pour compresser les revendications et thèmes que souhaite aborder un auteur ; tout ça sur l’autel du divertissement. N’est pas Verhoeven qui veut, mais ici qu’on se le dise, si Civil War semble être un divertissement d’action, il n’en n’est rien, pour tout ce que j’ai dit précédemment, que tout ce que je vais aborder dès à présent, car, c’est un film d’auteur, dans le sens le plus pur qui soit, c’est la vision de son réalisateur que l’on suit et qui s’accorde à tout ce qui compose le long-métrage, du scénario au montage, en passant par la mise en scène, la musique, le son, la direction d’acteur et j’en passe et des meilleurs. Alex Garland et A24 font donc un vrai pari avec ce film, qui ne tranche pas tant des autres propositions du monsieur et du studio, à ce ceci prêt qu’il est donc bien plus ambitieux dans ses images et son récit. Au-delà de pointer ce point technique, cela rend esthétiquement Civil War encore plus intéressant, car en reprenant pourtant tout de même certains poncifs visuels ou d’écriture du divertissement, comme avec son plan d’ouverture, il le pervertit et rend son long-métrage encore plus dérangeant et puissant. Oui il ya de l’action, des scènes même moneyshot comme on en voit dans la bande annonce, pourtant ces dernières sont assez anodines dans leur forme, et ce qui marque c’est bien plus leur côté terre à terre que la maestria de la mise en scène. Un peu comme la violence toujours très réaliste et dérangeante, ici, nous sommes bien plus dans le domaine de la survive que de l’affrontement, d’autant plus dans une dernière scène d’infiltration extrêmement tendue, où chaque faux pas semble mortel malgré une issue plutôt attendue qui n’intéresse pourtant pas tant le metteur en scène. Il y a un vrai sens de l’immersion entre autre, que ce soit par rapport la photographie comme évoqué plus haut, notamment dans les scènes de conflit ou de destruction, comme en atteste l’une des première scène, au cœur d’une explosion, filmé de manière chaotique, dans un montage alterné enchaînant les images cauchemardesques et surtout une maîtrise du son à faire pâlir Michael Mann. Que ce soit par rapport aux coups de feu qui assènent le spectateur tels de véritables jumpscares horrifiques, où les implacables scènes d’action qui viennent plonger le spectateur dans le chaos et le conflit, Alex Garland travaille à merveille l’immersion en rendant d’autant plus impactant et prenant la violence qu’il cherche à traiter mais pas forcément dans un contexte de plaisir, mais bien plus d’effroi. D’autant que le film, malgré son contexte de science-fiction, reste purement et durement réaliste, en plus de réduire au mieux son dispositif narratif, par rapport aux grandes lignes politique du conflit, le film réduit aussi ses personnages, ses lieux, ou du moins ses espaces, en bref, il essaye de synthétiser chacune de ses étapes narratives pour en ressortir tout ce qui l’intéresse. Cela rend le film parfois un peu frustrant, car dès lors, il suit des étapes qui rendent le scénario au global quelque peu redondant, mais bien qu’il soit toujours trop théorique pour complètement me passionner, Civil War réussit tout de même à ressortir de chacune de ses scènes quelque chose de tangible et de cru, en restant à l’os du cinéma, avec une musique peu envahissante et qui participe à l’immersion, très grave, ou au contraire, qui vient créer un décalage plutôt prenant. Certaines musiques extra-diégétiques, venant appuyer des passages faussement glorieux participent à corrompre l’idéal cinématographique américain pour mieux en faire ressortir toute la cruauté et la déshumanisation de plus en plus progressive. Pourtant, tout n’est pas horrible et profondément déprimant, certaines scènes tentent de faire respirer le spectateur autant que le personnage, des moments un peu trop fonctionnel, peut-être, mais tout à fait inattendu et qui viennent encore plus renforcer l’horreur des scènes les plus dures ou au contraire, jouer sur un ton plus satirique et profond, sans pour autant clamer un sempiternel suspens pour mieux prendre le pouls d’un pays et d’une société au bord de l’effondrement. Tout en mettant impeccablement en scène ses scènes d’action, qui impressionnent bien plus pour leur côté implacable qu’impressionnant, le tout dans des décors minimalistes qui font constamment écho à un imaginaire collectif, Civil War vient pervertir les codes du cinéma d’action pour mieux y faire ressortir tout son propos sur les conséquences d’une guerre civile sur une société, à travers un cadre épuré, voire minimaliste pour mieux faire ressortir la grandeur de ses plus fortes scènes, qu’elles mettent à l’image deux armées ou un mercenaire face à des journalistes apeurés.



Trop théorique pour pleinement emporter sur le visionnage et pas tout à fait aboutit sur ses nombreuses idées esthétiques, Civil War reste un essai remarquable, qui hante bien après la séance par rapport à ses réflexions sur l’image, la violence, et leur utilisation, mettant un scène un casting impeccablement dirigé dans un chaos magistralement filmé.

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le 17 avr. 2024

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