Probablement l'une des plus belles déclarations d'amour au cinéma. Sur fond de Sicile des années 50, comme Tornatore sait si bien la restituer, cette histoire d'amitié entre le vieux projectionniste (magnifique Philippe Noiret) et "Toto" est remplie d'émotions : de la joie, de la peine, de la nostalgie, de la mélancolie, mais surtout de l'amour. Le film perd de son souffle dans la seconde moitié, une fois que Toto est devenu un homme et que Noiret se retire petit à petit du récit au profit d'une histoire d'amour un peu longue. La scène finale, en revanche, est bouleversante, surtout grâce à la musique d'Ennio Morricone qui fait là une de ses plus belles partitions et sait toucher la corde sensible du spectateur. De l'émotion pure, et un vrai beau moment de cinéma.
Cinemaniaque
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le 14 avr. 2011

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