Cheval de guerre par Dracula

Je pense trés sincérement que Steven Spielberg et l'un des plus grand cinéaste américains, en dépis du mépris dans lequel beaucoup n'ont jamais cessé de le tenir, et ses derniers films ne me feront surement pas changer d'avis (parce que j'entend souvent dire combien ses derniers sont décevant je pense que AI loin d'être une pâle imitation de Kubrick est l'un de ses films les plus émouvants et les plus personnel, Arrête moi si tu peux est une grande réussite, minority report (même si décevant en regard de la richesse de l'univers de Philip K Dick), la guerre des mondes et Tintin également même le Terminal m'a bien plus, Munich n'est pas sans défaut mais a mes yeux c'est un film puissant d'une grande intelligence, seul Indiana Jones est un énorme ratage. Enfin bref j'aime Spielberg et pourtant ce cheval de guerre ne m'attirais pas vraiment, et du coup je ne l'ai malheureusement pas vu sur grand écran ce qui fut une erreur regretable...
Je m'attendais réellement a l'un de ses films les plus faibles, a un truc un peu niais et ridicule, et bien non, certes la relation entre le cheval et le jeune garçon est pleine de pathos, certains dialogue sont un peu faible, et d'une manière général le début est empreint d'un humanisme très premier degrés et très naïf qu'on peut trouver agaçant (moi personellement je marche intégralement), mais qui a toujours été celui de Spielberg (cela dit il lui est arrivé d'être plus subtil, et la suite du film est sur ce plan là très au dessus du début) et qui est exactement celui d'un très grand cinéaste Hollywoodien: Franck Capra. En dépis de ces réserves ce début de film a quand même beaucoup de charme et est plus que brillant sur le plan formel car Spielberg nous fait ici clairement un hommage au Hollywood classique et a plusieurs reprise on a l'impression de se trouver dans un John Ford, et sous ce double patronage de Ford et de Capra que démare le film, et pourvu que l'on veuille bien accepter l'humanisme naïf et premier degrés c'est vraiment trés beau.
Mais le film démarre vraiment quand la guerre éclate et que le cheval est séparé de son ami le jeune Albert pour servir au front, et là je n'hésite pas a le dire le film frole le chef d'oeuvre les scéne de bataille sont admirable réellement épique, mais ne tombe jamais dans une héroisation béâtes et malsaine de la guerre c'est clairement une boucherie qui nous est montré et Joey le cheval traverse va traversé cette boucherie avec souvent plus d'humanité que les hommes, cela dit les nombreuses rencontres qu'il fait témoigne cette fois ci d'un humanisme beaucoup plus profond que celui du début, qui n'est plus celui de Capra mais bel et bien celui de John Ford ou de Kurosawa qu'il s'agisse de ces deux frères déserteurs, de ce grand pére (fabuleux Niels Arestrup) et sa petite fille ou bien surtout de ce soldat allemand qui va tout faire pour le protéger lui et un autre cheval, tout ces personnages attachant qui par le simplicité et leur bonté nous permette de continuer a croire que l'humanité est capable de dépasser sa propre connerie.
Mais le personnage principal c'est vraiment ce cheval auquel on s'attache parce que Spielberg sait comment le filmer, comment "l'humanisé" sans pour autant tomber dans l’anthropomorphisme disneyen, et on est vraiment avec lui tout au long des épreuve qu'il va subir. la plus belle scéne du film restant quand même sa course désespéré et furieuse dans les tranché en pleine bataille, ou il finis par être stopper pris dans les barbelé. Enfin bon vraiment j'ai adoré a ma très grande surprise, je le place parmi les grand film de Spielberg, et le final avec les violons de John Williams et son ciel de feu a la Autant en emporte le vent est un magnifique homage au cinema classique américains, auxquel l'amoureux du Hollywood classique que je suis ne peut qu'être sensible.